Helmut Neuhaus étudie l'histoire, l'allemand et la philosophie ainsi que le droit et les sciences politiques à Tübingen et Marbourg. En 1971, il réussit son premier examen d'État pour enseigner dans les lycées. En 1975, il obtient son doctorat à Marbourg de Gerhard Oestreich dans les matières Histoire médiévale et moderne, Histoire ancienne et littérature allemande moderne avec le travail Reichstag und Supplikationsausschuß. Ein Beitrag zur Reichsverfassungsgeschichte der ersten Hälfte des 16. Jahrhunderts.
Onze ans plus tard, Neuhaus s'habilite en histoire moderne et contemporaine. Cela est suivi par sa nomination en tant que conférencier privé. De 1973 à 1988, il travaille comme collaborateur scientifique et assistant scientifique aux universités de Marbourg et de Cologne. Entre 1974 et 1992, de nombreux postes d'enseignant le conduisent à Millersville (USA), ainsi qu'à Cassel et Iéna. De 1987 à 1988, il est professeur par intérim d'histoire moderne à l'Université catholique d'Eichstätt(de). En 1989, il est nommé à la chaire I d'histoire moderne de l'Université Frédéric-Alexandre d'Erlangen-Nuremberg, qu'il occupe jusqu'à sa retraite en 2009. Il refuse les nominations aux universités de Bonn (1989) et de Leipzig (1996). À la fin du semestre d'été 2009, il donne sa conférence d'adieu sur La Bulle d'or de 1356 à l'époque moderne.
Le domaine de travail de Neuhaus comprend les thèmes les plus divers de l'histoire allemande du début de l'époque moderne, avec un accent particulier sur l'histoire constitutionnelle du Saint-Empire romain germanique, à la recherche de laquelle il apporte une contribution importante. Avec Klaus Herbers(de), il publie un récit du Saint-Empire romain germanique[1]. Selon la préface, l'objectif des auteurs est de "raconter l'histoire presque millénaire de ce Saint-Empire romain germanique en prenant en compte de manière déterminante les lieux où il se déroule et en mettant toujours l'accent sur l'aspect local". Il présente en 2013 une édition du livre commémoratif de Karl Hegel[2].
(de) Reichstag und Supplikationsausschuß. Ein Beitrag zur Reichsverfassungsgeschichte der ersten Hälfte des 16. Jahrhunderts, Berlin, Duncker und Humblot, coll. « Schriften zur Verfassungsgeschichte(de) » (no 24), , 337 p. (ISBN978-3-428-03830-5).
(de) Die Konstitutionen des Corps Teutonia zu Marburg. Untersuchungen zur Verfassungsentwicklung eines Kösener Corps in seiner 150-jährigen Geschichte, Marburg an der Lahn, H. Neuhaus, , 100 p.
(de) Religiöse Bewegungen und soziale Umbrüche an der Wende vom Mittelalter zur Neuzeit, Düsseldorf, Bagel, , 127 p. (ISBN978-3-513-54808-5).
(de) Reichsständische Repräsentationsformen im 16. Jahrhundert. Reichstag, Reichskreistag, Reichsdeputationstag, Berlin, Duncker und Humblot, coll. « Schriften zur Verfassungsgeschichte » (no 33), (réimpr. 2021), 625 p. (ISBN978-3-428-05076-5)[3].
avec Klaus Herbers(de) : (de) Das Heilige Römische Reich : Schauplätze einer tausendjährigen Geschichte (843–1806), Cologne, Weimar, Vienne, Böhlau, (réimpr. 2010), VII-343 p. (ISBN978-3-412-23405-8)[6].
(de) Geschichtswissenschaft in Erlangen, Erlangen, Jena, Palm und Enke, coll. « Erlanger Studien zur Geschichte » (no 6), , 364 p. (ISBN978-3-7896-0356-3).
(de) Die frühe Neuzeit als Epoche, Munich, Oldenbourg, coll. « Historische Zeitschrift » (no 49), , VII-494 p. (ISBN978-3-486-59087-6)[7],[8].
Édition de sources
(de) Karl Hegels Gedenkbuch. Lebenschronik eines Gelehrten des 19. Jahrhunderts, Cologne, Weimar, Vienne, Böhlau, , 414 p. (ISBN978-3-412-21044-1)[9].
Références
↑Vgl. dazu die Besprechung zur zweiten Auflage von Rüdiger Meixner in: Nassauische Annalen. 119, 2008, S. 573–575; Guntram Koch in: Rottenburger Jahrbuch für Kirchengeschichte 29 (2010), S. 180–181 (online).
↑Vgl. dazu die Besprechung von Dieter Langewiesche in: Historische Zeitschrift 303, 2016, S. 888–889.
↑(de) Rosemarie Aulinger, « "Helmut Neuhaus, Reichsständische Repräsentationsformen im 16. Jahrhundert. Reichstag - Reichskreistag - Reichsdeputationstag" [compte-rendu] », Institut für Österreichische Geschichtsforschung. Mitteilungen, vol. 92, , p. 242-243 (lire en ligne).
↑(de) Hubert Wolf, « "Helmut Neuhaus : Das Reich in der Frühen Neuzeıt (Enzyklopädıe deutscher Geschichte, Bd 42) München: Oldenbourg 1997" [compte-rendu] », Rottenburger Jahrbuch für Kirchengeschichte, no 18, , p. 302-303.
↑Christophe Duhamelle, « "Neuhaus, Helmut, Das Reich in der frühen Neuzeit" [compte-rendu] », Revue de l'Institut français d'histoire en Allemagne, (lire en ligne).
↑(de) Guntram Koch, « "Klaus Herbers, Helmut Neuhaus, Das Heilige Römische Reich" », Rottenburger Jahrbuch für Kirchengeschichte, no 29, , p. 180-181.
↑(en) Marc R. Forster, « "Die frühe Neuzeit als Epoche, ed. Helmut Neuhaus (Munich: Oldenbourg, 2009; pp. 490. Eur 84.80" [compte-rendu] », The English Historical Review, vol. CXXVI, no 523, , p. 1519–1521 (présentation en ligne).
↑Guillaume Garner, « "Neuhaus, Helmut, Die Frühe Neuzeit als Epoche" [compte-rendu] », , Revue de l'Institut Français d'Histoire en Allemagne, (lire en ligne).
↑Elisabeth Grimmer, « "Helmut Neuhaus, Karl Hegels Gedenkbuch. Lebenschronik eines Gelehrten des 19. Jahrhunderts" [compte-rendu] », Revue de l'Institut Français d'Histoire en Allemagne, (lire en ligne).
Bibliographie
(de) Axel Gotthard(de), Andreas Jakob et Thomas Nicklas(de), Studien zur politischen Kultur Alteuropas. Festschrift für Helmut Neuhaus zum 65. Geburtstag, Berlin, Duncker & Humblot, coll. « Historische Forschungen » (no 91), (ISBN978-3-428-12576-0).