Après des études de droit, il s'oriente vers l'archéologie classique et obtient en 1967, à l'université de Marbourg, son diplôme de doctorat après la soutenance d'une thèse consacrée à l'étude des chapiteauxcorinthiens des IVe et IIIe siècles av. J.-C.. Sa méthode de reconstitution des monuments supposés disparus, grâce à l'étude, le recensement et le dessin des plus petits vestiges s'avère fructueuse. C'est ainsi qu'il arrive à proposer une restitution du monument de Lysicrate à Athènes[2].
Il vit à Rome, où se déroulent la plupart des travaux qu'il mène seul, sans aide extérieure, étudiant soigneusement la topographie des lieux et les plans à sa disposition. Il reconstitue ainsi la façade de la basilique Æmilia donnant vers le forum ainsi que ses aménagements, à partir des éléments structurels conservés, et reconstruit l'une des exèdres donnant accès au forum d'Auguste[3]. Il réalise une étude complète des égouts de Rome, dont la Cloaca Maxima[4].
(de) « Die Cloaca Maxima », Mitteilungen. Leichtweiß-Institut für Wasserbau der Technischen Universität Braunschweig, vol. 103, , p. 43–54.
(de) « Basilica Aemilia », dans Mathias René Hofter (dir.), Kaiser Augustus und die verlorene Republik, Berlin, on Zabern, , 638 p. (ISBN978-3-8053-1048-2), p. 200–212.
↑Henner von Hesberg et Johannes Lipps, « L’architecture romaine, évolution d’un champ d’études depuis les années 1950 », Perspective, no 2, , al. 24 (DOI10.4000/perspective.1098).
↑(it) Gabriele Cifani, Architettura romana arcaica: edilizia e società tra monarchia e repubblica, L'Erma di Bretschneider, , 401 p. (lire en ligne), p. 311.