Hayat TVHayat TV
Hayat TV (en turc : La vie) est une chaine de télévision privée turque. Elle a lancé ses émissions le . Elle a été interdite et fermée par le gouvernement turc le . Présentation de la chaîneHayat TV était l'une des rares chaînes de télévision privées turques à être indépendante des grandes entreprises telle que Doğan Yayın Grubu. Après plusieurs mois de test, la chaîne lance ses programmes le . Dès son lancement, la chaîne s'était donnée pour but de faire entendre la voix des travailleurs, qui étaient trop souvent mal représentés dans les médias télévisés turcs, selon elle. Elle se définissait comme une chaîne alternative aux autres chaînes des grands groupes telles que ATV, Star TV, Kanal D, etc., car elle donnait la voix aux travailleurs et proposait une programmation qui excluait toutes les séries télévisées et magazines people. Programmes
DiffusionLa chaîne Hayat TV, diffusait sur le satellite TürkSat 2A en Turquie ainsi que dans la majorité des pays européens et quelques pays du Proche-orient. La chaîne était aussi diffusée en direct sur son site internet via Mogulus. Le chaîne possédait plusieurs studios en Europe, d'où était diffusée notamment l'émission Avrupa'da Hayat (« Hayat en Europe »). Fréquence
La censureLe , Hayat TV a été victime de la censure du Conseil supérieur de l’audiovisuel turc (RTÜK), qui avait ordonné à la compagnie Türkovizyon de stopper la diffusion de la chaîne sur le satellite Türksat 2A. Après plusieurs semaines de campagnes intitulés "Sansüre inat, yaşaşın Hayat" (Contre la censure, vive Hayat), et les procédures des responsables de la chaîne Hayat TV a repris sa diffusion le [1]. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel turc (RTÜK), accusait Hayat TV d'avoir fourni des images des célébrations du Nouvel An Norouz à la chaîne Roj TV, qui est considéré comme organe de propagande du PKK, qui est désigné comme une organisation terroriste. Les images en question était en réalité mises à disposition par l’agence de presse DIHA. Interdiction et fermetureHayat TV a été fermée en vertu du décret statutaire d'urgence émis à la suite de la tentative de coup d'État de juillet 2016, aux côtés de onze autres chaînes de télévision et onze chaînes de radio, le , lorsque la police a perquisitionné le siège de la station de télévision à Istanbul[2],[3],[4]. Les propriétaires de la chaîne, Hayatin Sesi, Mustafa Kara et Ismail Gökhan Bayram, ainsi que son rédacteur en chef, Gökhan Cetin, sont condamnés en par le régime turc à près de quatre ans de prison pour « propagande terroriste » en faveur du Parti des travailleurs du Kurdistan et de l'Etat islamique[5]. Références
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