Haut Comité d'ÉtatHaut Comité d'État
Le Haut Comité d'État (HCE), en Algérie, est une autorité politique provisoire chargée de la gestion de l'État mise en place du au . Il s'agit d'une présidence collégiale créée par le Haut conseil de sécurité (HCS), un conseil consultatif, à la suite de la vacance du pouvoir issue de la démission du président en exercice Chadli Bendjedid et de l'absence de président de l'Assemblée populaire nationale (dissoute) après l'interruption du processus électoral de 1991 ainsi que le vide constitutionnel créé par une situation non prévue par la loi fondamentale du pays[1]. Le HCE est alors composé de : Khaled Nezzar (ministre de la Défense), Ali Kafi (président de l'Organisation nationale des Moudjahidines), Ali Haroun (ministre délégué aux droits de l'Homme), Tedjini Haddam (Recteur de la mosquée de Paris) et de Mohamed Boudiaf ; ce dernier, tout juste rappelé en Algérie, en assure la présidence du jusqu'à son assassinat le 29 juin de la même année. Ali Kafi lui succède le jusqu'au , lorsque le HCE est dissous et remplacé par Liamine Zéroual, au statut de président de l'État. Le , Redha Malek est désigné comme nouveau membre de Haut Comité d'État[2], à la suite de l'assassinat de Mohamed Boudiaf. Références
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