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Le harsh noise est une pratique sonore bruitiste et violente[1] émancipée des notions de mélodie et de rythme. Les musiciens travaillent donc pour l'essentiel la texture sonore, le plus souvent au moyen d'instruments électroniques ou électriques (guitares, samplers, synthétiseurs, distorsions, saturations...)[2] et d'expérimentations diverses (larsens, micro-contact, circuit bending...) souvent DIY.
Comme le noise rock ou la musique industrielle (Boyd Rice), dont elle tire son inspiration à partir des années 1980 au Japon (Merzbow, Masonna, Hanatarash...), le harsh noise s'inscrit assez radicalement en occident dans un retour vers une musique physique, dénuée de structure codée - par opposition à la musique occidentale traditionnelle ou à la pop. Les productions publiques de cette musique contiennent souvent une importante dimension performative, relativement proche de l'actionnisme[3].
En Europe cette scène se développe aujourd'hui particulièrement via des réseaux alternatifs à la grande distribution.
Il existe une variante encore plus extrême du harsh noise : le harsh noise wall.
↑Catherine Guesde, Pauline Nadrigny, The Most Beautiful Ugly Sound in the World : à l'Écoute de la Noise, Paris, Musica Falsa, , 112 p. (ISBN237-8-040-075)