Hanni Ossot est une poétesse vénézuélienne, née à Caracas le et morte dans la même ville le .
Biographie
Elle est née en 1946 à Caracas, de parents allemands[1],[2].
Elle effectue des études supérieures de lettres à l'université centrale du Venezuela de Caracas. De ses années d'étudiante, elle a gardé la conviction que la littérature est une expérience de la vie et non un objet d'analyse[1].
Puis elle y travaille comme professeure[1]. Elle se voit décerner les Prix Ramos Sucre et Lazo Martí pour ses œuvres littéraires : recueil de poésie, mais aussi des essais,des traductions et des critiques littéraires. Passionnée par les philosophes grecs de l'Antiquité, elle se rend en Grèce en 1979. Elle est également particulièrement intéressée par l'œuvre de Friedrich Nietzsche[2]. Pour une autre poète vénézuelienne, Yolanda Pantin(es), sa poésie, élaborée et parfois hermétique, souvent nostalgique, est construite aussi en réaction aux excès surréalistes, dominants dans les années 1960. C'est une «géographie de l'âme» puisant dans la mémoire et l'inconscient[1],[3].
Principaux recueils de poésie
1976 : Espacios en disolución [Espaces en dissolution]
1983 : Hasta que llegue el día y huyan las sombras [Jusqu'à ce que le jour vienne et que les ombres s'enfuient]
1986 : El reino donde la noche se abre [Le royaume où la nuit s'ouvre]
1986 : Plegarias y penumbras [Prière et obscurité]
1989 : Cielo, tu arco grande [Ciel, ta grande révérence]
1992 : Casa de agua y de sombras [Maison d'eau et d'ombres]