La ville est formée de la fusion des villages de Hampton et Hampton Station. Hampton Station porta le nom d'Ossekeag de sa fondation en 1858 au début du XXe siècle, d'après le ruisseau du même nom. Il y avait aussi un quartier nommé Hampton Ferry. L'origine du nom Hampton n'est pas certaine mais est nommé d'après la paroisse d'Hampton[1].
Hampton possède un territoire complexe, limitrophe de la paroisse de Norton au nord et à l'est, de la paroisse d'Hampton au sud, de Nauwigewauk au sud-ouest et de Kingston à l'ouest.
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La ville comptait 1440 logements privés en 2006, dont 1405 occupés par des résidents habituels[2]. Parmi ces logements, 82,6 % sont individuels, 1,8 % sont jumelés, 2,1 % sont en rangée, 3,6 % sont des appartements ou duplex et 4,6 % sont des immeubles de moins de 5 étages. Enfin, 5,3 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles[3]. 86,1 % des logements sont possédés alors que 13,9 % sont loués[3]. 69,4 % ont été construits avant 1986 et 9,3 % ont besoin de réparations majeures[3]. Les logements comptent en moyenne 7,8 pièces et 0,0 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce[3]. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 153 760 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[3].
Hampton est situé dans le territoire historique des Malécites, qui y avaient des campements saisonniers[4]. Le territoire est concédé à Charles de la Tour en 1635[4]. Les Loyalistes sont les premiers à s'établir de façon permanente à partir de 1784[4]. La localité se développe pas véritablement avant la construction de l'European and North American Railway, durant les années 1850[4]. Hampton Ferry, désormais un quartier de Hampton, est fondé par des Loyalistes avant 1847, selon Abraham Gesner[5]. Les moulins rendent Hampton Ferry prospère[5]. Hampton prend réellement forme en 1858[5]. En 1871, Hampton devient le chef-lieu du comté et on y construit un palais de justice et une prison[4]. Au cours du XXe siècle, Hampton devient une banlieue de Saint-Jean[4]. L'école intermédiaire de Hampton est inaugurée en 1956[6].
Le , Hampton, Hampton Station, ainsi qu'une partie de la paroisse de Norton sont fusionnés et constitués en village sous le nom de Hampton[7]. L'école élémentaire de Hampton ouvre ses portes en 1969[6]. Les cours commencent à l'école primaire Dr. A.T. Leatherbarrow en 1974[6]. Hampton devient une ville en 1991[4]. L'école secondaire de Hampton est inaugurée en 1992[6].
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La ville comptait 4 004 habitants en 2006, soit une hausse de 0,2 % en 5 ans[2]. Il y a en tout 1410 ménages dont 1185 familles[3]. Les ménages comptent en moyenne 2,8 personnes tandis que les familles comptent en moyenne 3,1 personnes[3]. Les ménages sont composés de couples avec enfants dans 37,6 % des cas, de couples sans enfants dans 34,8 % des cas et de personnes seules dans 16,0 % des cas alors que 11,3 % des ménages entrent dans la catégorie autres (familles monoparentales, colocataires, etc.)[3]. 79,7 % des familles comptent un couple marié, 7,6 % comptent un couple en union libre et 11,8 % sont monoparentales[3]. Dans ces dernières, une femme est le parent dans 75,0 % des cas[3]. L'âge médian est de 40,0 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province[2]. 80,4 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province[2]. Les femmes représentent 51,3 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province[2]. Chez les plus de 15 ans, 27,2 % sont célibataires, 58,8 % sont mariés, 2,6 % sont séparés, 5,1 % sont divorcés et 6,2 % sont veufs[2]. De plus, 5,9 % vivent en union libre[2].
Évolution démographique de Hampton depuis 1981
1981
1986
1991
1996
2001
2006
2011
3 141
3 405
3 826
4 081
3 997
4 004
4 292
Évolution démographique de Hampton depuis 1981, suite (1)
Aucun habitant est autochtone[12] et 0,4 % des habitants font partie d'une minorité visible[13]. Les immigrants représentent 1,9 % de la population et aucun habitant est résidents permanents[14]. 0,8 % des habitants ne sont pas citoyens canadiens et 89,5 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont issus de familles établies au Canada depuis trois générations ou plus[14]. En date du , 89,7 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an alors que 3,8 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 4,7 % habitaient ailleurs dans la province, que 0,9 % habitaient ailleurs au pays et que 0,6 % habitaient ailleurs dans le monde[15]. À la même date, 74,3 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans alors que 11,6 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 10,9 % habitaient ailleurs dans la province, que 2,3 % habitaient ailleurs au pays et que 0,9 % habitaient ailleurs dans le monde[15].
La langue maternelle est le français chez 2,8 % des habitants, l'anglais chez 96,4 % et les deux langues chez 0,3 % alors que 0,4 % sont allophones[16]. Les deux langues officielles[Note 1] sont comprises par 21,6 % de la population alors qu'aucun habitants est unilingue francophone, que 78,1 % sont unilingues anglophones et que 0,3 % ne connaissent ni l'anglais ni le français[16]. Le français est parlé à la maison par 0,3 % des gens, l'anglais par 99,6 % et les deux langues officielles par 0,3 %[16]. Le français est utilisé au travail par 1,1 % des travailleurs, l'anglais par 98,7 % et les deux langues officielles par 0,4 %[17].
Chez les plus de 15 ans, 18,5 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 24,3 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 57,4 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade post-secondaire; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial[18]. Parmi la même tranche d'âge, 12,7 % des gens possèdent un diplôme d'un programme d'un an au CCNB ou l'équivalent, 23,6 % détiennent un diplôme d'un programme de trois ans au CCNB ou l'équivalent, 3,5 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur au baccalauréat et 17,5 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé[18]. Parmi ces diplômés, 11,2 % sont formés en enseignement, 1,7 % en arts ou en communications, 5,1 % en sciences humaines, 7,0 % en sciences sociales ou en droit, 19,1 % en commerce, en gestion ou en administration, 2,0 % en sciences et technologies, 3,1 % en mathématiques ou en informatique, 25,8 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 2,2 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 14,3 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 7,9 % en services personnels, de protection ou de transport et 0,0 % dans d'autres domaines[18]. Les diplômés post-secondaires ont terminé leurs études à l'extérieur du pays dans 2,5 % des cas[18].
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Le recensement de 2006 de Statistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité était alors de 67,7 %, le taux d'emploi était de 62,7 % et le taux de chômage était de 7,4 % ; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %[19].
Chez les personnes âgées de 15 ans et plus, 2 305 ont déclaré des gains et 2 990 ont déclaré un revenu en 2005[22]. 92,9 % avaient aussi déclaré des heures de travail non rémunérées[19]. Le revenu médian s'élevait alors à 27 163 $ avant et à 24 083 $ après impôt, comparativement à la moyenne provinciale de 22 000 $ avant et 20 063 $ après impôt; les femmes gagnaient en moyenne 5 703 $ de moins que les hommes après impôt, soit 18 380 $[22]. En moyenne, 75,4 % du revenu provenait de gains, 10,7 % de transferts gouvernementaux et 13,9 % d'autres sources[22]. 3,8 % de toutes les personnes dans les ménages avaient un faible revenu après impôt, une proportion descendant à 3,8 % pour les moins de 18 ans[22].
Parmi la population active occupée, 6,4 % des gens travaillaient à domicile, aucun ne travaillaient en dehors du pays, 13,6 % étaient sans lieu de travail fixe et 79,7 % avaient un lieu de travail fixe[23]. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 32,2 % travaillaient en ville, 13,5 % travaillaient ailleurs dans le comté, 53,4 % travaillaient dans un autre comté et 0,6 % travaillaient dans une autre province[23].
Principaux secteurs
Entreprise Fundy, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[24].
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Un conseil est formé à la suite de l'élection du ; le maire est alors élu par acclamation[27]. Le conseil municipal suivant est élu lors de l'élection quadriennale du [7].
Mandat
Fonctions
Nom(s)
2012 - 2016
Maire
Kenneth A. Chorley
Conseillers
Peter T. Behr, Dwight Bond et Gary Crossman, Robert Doucet.
Mandat
Fonctions
Nom(s)
2008 - 2012
Maire
Kenneth A. Chorley
Conseillers
Peter T. Behr, Dwight Bond, Robert Doucet, Clara Ann Lights.
La ville est incluse dans le territoire du sous-district 9 du district scolaire Francophone Sud[29]. L'école Samuel-de-Champlain de Saint-Jean est l'établissement francophone le plus proche alors que les établissements d'enseignement supérieurs les plus proches sont dans le Grand Moncton.
Autre services
Hampton possède un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick, un bureau de poste et une caserne de pompiers. La ville bénéficie aussi d'un foyer de soins agréés, le Dr V.A. Snow Centre.
La ville bénéficie du club de golf d'Hampton, un parcours de 18 trous.
Médias
Hampton est desservi par le quotidien anglophone Telegraph-Journal de Saint-Jean. Hampton est aussi le siège d'Ossekeag Publishing, qui distribue l'hebdomadaire Hampton Herald en ville ainsi que le Sussex Herald, le Valley Viewer et le Westides dans d'autres municipalités de la région. Le quotidien francophone est L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet.