HMS C11
Le HMS C11[Note 1] était l’un des 38 sous-marins britanniques de classe C, construit pour la Royal Navy au cours de la première décennie du XXe siècle. Le bateau a été perdu après avoir été percuté en 1909. ConceptionLa classe C était essentiellement une répétition de la classe B précédente, mais avec de meilleures performances sous l’eau. Le sous-marin avait une longueur totale de 43,4 m, un maître-bau de 4,1 m et un tirant d'eau moyen de 3,5 m. Leur déplacement était de 292 tonnes en surface et 321 tonnes en immersion. Les sous-marins de classe C avaient un équipage de deux officiers et quatorze matelots[1]. Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par un unique moteur à essence Vickers à 16 cylindres de 600 chevaux-vapeur (447 kW) qui entraînait un arbre d'hélice. En immersion, l’hélice était entraînée par un moteur électrique de 300 chevaux (224 kW)[1]. Ces navires pouvaient atteindre 12 nœuds (22 km/h) en surface et 7 nœuds (13 km/h) sous l’eau. En surface, la classe C avait un rayon d'action de 910 milles marins (1690 km) à 12 nœuds (22 km/h)[2]. Les navires étaient armés de deux tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) à l’avant. Ils pouvaient transporter une paire de torpilles de rechargement, mais en général, ils ne le faisaient pas, car en compensation ils devaient abandonner un poids égal de carburant[3]. EngagementsLe HMS C11 a été construit par Vickers à leur chantier naval de Barrow-in-Furness. Sa quille fut posée le et il fut mis en service le . Le , le bateau est coulé dans une collision avec le charbonnier Eddystone dans la mer du Nord au sud de Cromer, comté de Norfolk. Il n’y a eu que trois survivants[4]. On a tenté de sauver le sous-marin naufragé, mais il a été abandonné en septembre 1909, après qu’un seul corps ait été repêché[5]. L’épave a été redécouverte à la fin des années 1990, elle est un spot de plongée populaire. Elle gît à 22 mètres de profondeur, bien ensablée. Toutefois sa coque en forme de cigare est bien reconnaissable, et l'hélice et le gouvernail sont encore à leur place[6]. Notes et références
Notes
Références
Voir aussiBibliographie
Liens internesLiens externes
|