HMS A1
Le HMS A1[Note 1] était le premier sous-marin de conception britannique de la Royal Navy, et le premier submersible perdu corps et biens. Il était le navire de tête des sous-marins de classe A, et le seul à avoir un unique tube lance-torpilles avant. En fait, il a coulé deux fois : d’abord en 1904, lorsqu’il est devenu le premier sous-marin perdu, avec tout son équipage. Cependant, il a été renfloué, mais il a coulé de nouveau en 1911, cette fois-ci sans personne à bord. Son épave a été retrouvée en 1989 et a été classée en vertu de la Loi sur la protection des épaves en 1998[3]. L’épave protégée est gérée par English Heritage. ConceptionIl s’agissait d’un sous-marin de classe Holland agrandi et amélioré, plus long de 40 pieds (12 m) que les cinq sous-marins de classe Holland de la Royal Navy. L’amélioration la plus notable a été l’ajout d’un kiosque[1]. Les navires standard de classe A qui le suivirent étaient encore plus gros, et différents de lui à plusieurs égards. Comme tous les membres de sa classe, il fut construit par Vickers à Barrow-in-Furness. Il fut lancé le [4]. Avant même de quitter le chantier naval, il fut victime d’une explosion d’hydrogène[5]. Plus tard, alors qu’il était remorqué jusqu’à Portsmouth pour rejoindre les autres sous-marins de la marine, l’eau de mer a réussi à atteindre ses batteries, qui ont alors dégagé du chlore gazeux, ce qui a nécessité l’évacuation du navire[5]. EngagementsIl a coulé accidentellement une première fois dans le Solent le , alors qu’il effectuait un exercice d’attaque contre le croiseur protégé HMS Juno. Il fut heurté du côté tribord du kiosque par un bateau à vapeur, le SS Berwick Castle, qui était en route de Southampton à Hambourg. Il a coulé dans seulement 39 pieds (12 m) d’eau, mais le bateau a été inondé et tout l’équipage s’est noyé. L’une des conséquences de cet accident a été que tous les sous-marins suivants de la Royal Navy ont été munis d’une écoutille étanche au pied du kiosque[6]. Il fut renfloué le , réparé et remis en service. À la suite d’une explosion d’essence en , il fut converti en banc d'essai pour le Comité de lutte anti-sous-marine de l’Amirauté. Il a été perdu à nouveau un an plus tard, naviguant en immersion sous pilote automatique, sans équipage. Bien que sa position lors de son naufrage ait été connue à l’époque, tous les efforts pour le localiser ont été vains. Ce n’est qu’en 1989 qu’un pêcheur local a découvert l’épave dans Bracklesham Bay, à environ 5 milles marins (8,0 km) du lieu du naufrage[7]. On pense qu’il n’a été que partiellement inondé lorsqu’il a coulé, et la flottabilité partielle qui en a résulté a fait en sorte que l’épave s’est déplacée dans les forts courants marins locaux. L’épave a été inscrite en vertu de la Loi sur la protection des épaves le [8] et inscrite une seconde fois pour étendre la zone couverte le [9]. Un sentier de plongée physique et virtuelle, développé par la Société d’archéologie maritime, permet de le visiter[10]. Notes et références
Notes
Références
Voir aussiLiens internesLiens externes |