Hôtel d'Aiguillon (Le Croisic)Hôtel d'Aiguillon
L'hôtel d'Aiguillon est un ancien hôtel particulier[1] situé dans la commune du Croisic, dans le département français de la Loire-Atlantique. Il est inscrit au titre des monuments historiques en 1926[2]. PrésentationL'hôtel d'Aiguillon est l'hôtel de ville de la commune de 1908 à 2008. Il est situé place Donatien-Lepré (nommé en l'honneur d'un pharmacien dont l'important legs à la commune permit notamment l'achat par celle-ci de l'hôtel d'Aiguillon)[3], créée à l'emplacement d'un ancien bras de mer[1]. L'appellation d'« hôtel d'Aiguillon » reste inexpliquée, car la maison n'a jamais appartenu au duc d'Aiguillon, gouverneur de Bretagne. Est-ce pour rendre hommage à ce bienfaiteur de la commune ? Ce nom s'est transmis jusqu'à nos jours[4]. HistoriqueL'hôtel d'Aiguillon est bâti entre 1669 et 1672 par Jean Le Fauhé, sieur de Cadouzan, et Jeanne Le Botteue, tous deux issus de familles d'hommes de loi et de négociants[4]. À la mort de Jean Le Fauhé en 1672, les travaux doivent s'arrêter et sa veuve vend l'hôtel en 1673 à Charles Morvau, sieur de Kerliviny. En 1709, la demeure passe par succession à Jean Yviquel, maire du Croisic. Mort sans descendance, ses biens sont partagés entre ses frères, sœurs et neveux. Son neveu Jean-François Dubochet hérite de la demeure en 1765[4]. L'hôtel reste dans la famille Dubochet jusqu'en 1904, date à laquelle Marguerite de Calbiac, née Dubochet, propose à la commune de lui racheter l'édifice pour y installer le nouvel hôtel de ville. L'inauguration a lieu en 1908 par Emmanuel Provost, maire du Croisic[4]. ArchitectureL'édifice est composé de deux corps de logis formant angle droit où s'insère un grand pavillon carré contenant l'escalier et desservant les différents étages. Le pavillon est surmonté d'un dôme à l'impériale au riche décor d'ardoises. Un traitement exceptionnel (balustrade, colonnes corinthiennes) a été réservé au portail d'entrée, unique au Croisic[4]. ReprésentationUn des vitraux de la chapelle de Pen-Bron, sur la commune de La Turballe, représente l'hôtel d'Aiguillon[5].
Notes et références
BibliographieJean-François Caraës, « L'hôtel d'Aiguillon au Croisic », Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique, t.125, 1989, p.97-112 Voir aussiArticles connexesLiens externes
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