Hôtel SingapuraHôtel Singapura
Hôtel Singapura programmé au cinéma La Clef, à Paris (selon l'affiche sous l'enseigne de celui-ci, à gauche).
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Hôtel Singapura (In the Room) est un drame satirique singapourien réalisé par Eric Khoo, il est sorti en 2015. SynopsisÀ partir des années 1960, la chambre est hantée par le fantôme d'un auteur de chansons qui y est mort d'une overdose volontaire après avoir terminé son dernier texte consacré à une employée débutante de l'hôtel et fan de ses chansons. Cette jeune femme, Imrah, lui avait demandé quelques heures avant s'il avait besoin de quelque chose alors qu'il était sorti de la chambre où les membres du groupe s'ébattaient avec des groupies ou des prostituées. C'est elle qui recueille son carnet de notes au moment de remettre la chambre en ordre. Elle y découvre le texte qu'elle a inspiré et il va illuminer sa journée à chaque fois qu'elle reviendra faire cette chambre. La diversité des occupants de la chambre va de la formatrice de prostituées au couple gay dont l'un s'apprête à changer de sexe, en passant par la femme mariée qui y reçoit son jeune amant sportif qu'elle ne sait pas garder. Le film se compose de six sketches, le fantôme du jeune homme décédé et la femme de chambre en constituant le fil rouge.
Alors que le film se termine, une séquence montée comme un clip en plans courts, montre la décrépitude de l'hôtel -- maintenant cerné de tours -- comme celle de ses clients, notamment la femme mariée qui se satisfait maintenant avec un androïde à l'image de ce premier amant qu'elle pleure depuis si longtemps. Fiche technique
Distribution
TournageLes dix jours de tournage ont débuté le à Infinite Studios à Singapour[1]. Accueil critiquePour Olivier Lamm de Libération, « Eric Khoo pastiche les codes du cinéma asiatique et retrace l'évolution de son pays à travers ses mœurs. [...] La manière dont Khoo alterne par exemple les représentations d’étreintes amoureuses pour exposer ce qu’elles disent de l’évolution des mœurs de son pays évoque quelque chose d’une élégie, particulièrement vibrante à une époque où la censure locale s’exerce de manière toujours plus pernicieuse sur les images qui prétendent à y être diffusées. »[2]. CommentairesÀ travers les clients de la suite 27 qui se sont succédé depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 2030 dans une chambre d'hôtel, Eric Khoo montre, sur un mode assez désespéré malgré des exceptions moins négatives, le décalage entre des aspirations au romantisme amoureux et leurs concrétisations sexuelles mécanistes, tout en glissant des informations historiques sur Singapour. Autour du film
Notes et références
Liens externes
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