Hélène Lazareff fait ses débuts de journaliste à la rubrique Enfants de Paris-Soir, alors dirigé par Jean Prouvost, puis elle travaille à Marie Claire, fondé par Jean Prouvost[1].
En 1952, le couple Lazareff s’installe au domaine de « La Grille Royale » à Louveciennes (Yvelines), où il organise un déjeuner dominical réunissant tout le monde politique, artistique et littéraire[5],[6].
En 1973, un an après la mort de Pierre Lazareff, elle abandonne la direction de Elle et, atteinte de la maladie d'Alzheimer[1], se retire au Lavandou (Var) où elle meurt en 1988.
Une biographie, La Tzarine (1984), lui a été consacrée, écrite par Denise Dubois-Jallais, une journaliste de Elle, qu'elle avait découverte et formée[7].
Vie privée
Elle se marie avec le chercheur Paul Raudniz en 1929, à l'âge de 19 ans[3]. Ensemble, ils ont une fille : Michèle (1930-2017)[1].
Après un divorce en 1932, Hélène Gordon se remarie en 1939 avec Pierre Lazareff. Leur couple est réputé pour avoir été volontiers « hors normes » et « libre »[8].
Atteinte de la maladie d'Alzheimer, dont les premiers symptômes apparurent au début des années 1970[12], Hélène Gordon-Lazareff meurt dans sa propriété de La Fossette au Lavandou, dans le Var, le 16 février 1988 à l'âge de 78 ans.
↑Yves Courrière, Pierre Lazareff ou le vagabond de l'actualité. Gallimard, "Biographies", 1995, p.362 : "Tout commença par une réflexion de Betty Winkler à sa cuisinière à qui elle demanda de mieux surveiller les fréquentes visites qu'un très jeune homme de dix-sept-dix-huit-ans, lointain surgeon de la branche autrichienne des Rothschild, rendait à la partie de l'appartement dévolue aux Lazareff. Betty Winkler le soupçonnait de faire la cour à Michèle qu'elle trouvait trop jeune ! À cette mise en garde la domestique laissa exploser sa colère. - Madame, je pars ! Moi, je ne peux pas servir dans un bordel ! - Que dites-vous ? - Le garçon, c'est Mme Lazareff qui se l'offre dans votre lit ! (...) Et c'est après que j'ai découvert qu'Hélène était malade, que chez elle l'exagération des désirs sexuels relevait de la pathologie." (témoignage de Betty Winkler, épouse de Paul Winkler à l'auteur)
↑Yves Courrière, Pierre Lazareff ou le vagabond de l'actualité. Gallimard, "Biographies", 1995, p. 228 et 239.
↑Régine, Moi, mes histoires, éditions du Rocher, 2006, p. 20 : « Ce dîner vit naître une passion qui défraya la chronique entre Paul Chantrel et Hélène Lazareff ».
↑Yves Courrière, Pierre Lazareff ou le vagabond de l'actualité. Gallimard, "Biographies", 1995, p.762
Annexes
Bibliographie
Karine Grandpierre, « ELLE : un outil d’émancipation de la femme entre journalisme et littérature 1945-1960 ? », COnTEXTES. Revue de sociologie de la littérature, no 11, , p. 10 (ISSN1783-094X, DOI10.4000/contextes.5399, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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