Hélène Deschamps AdamsHélène Deschamps Adams
Hélène Marguerite Deschamps Adams, née le dans la concession française de Tianjin, Chine et décédée le à Manhattan, est une membre de l'OSS[1], l'ancêtre de la CIA[2]. BiographieHélène Deschamps Adams est « élevée au Sénégal, à Madagascar et à La Réunion »[3]. Sa famille rentre en France à la retraite de son père, un général, et s'installe à Aix-en-Provence. Elle étudie dans un couvent lors de l'invasion allemande en France et décide de rejoindre la Résistance intérieure française. En , elle rejoint l'OSS comme opérateur pour le réseau « Jacques » sous le nom de code de Penny Farthing. Entre 1943 et 1945, elle s'infiltre derrière les lignes allemandes et ses renseignements serviront pendant le Débarquement de Provence à l'été 1944, comme ceux des autres membres de l'OSS basés en France[4] Elle cache aussi des parachutistes alliés et aide des familles juives à fuir en Espagne. Pendant la guerre, elle postule pour une place de secrétaire auprès de la Milice française pour avoir accès aux fichiers juifs, supprimant des noms des classeurs, sauvant les personnes concernées de la déportation. Selon Henry Hyde, le chef des renseignements américains en France pendant la Seconde Guerre mondiale dans une interview pour Margaret L. Rossiter pour Les Femmes dans la Résistance, « Hélène a été très courageuse jeune femme. Elle traversait les lignes ennemies pour observer les installations allemandes. Elle a pris beaucoup de risques et fut un bon élément. » Dans une interview pour CNN en 1996, elle raconte que ses années d'espionnage n'étaient « pas glamour, ni romantique, sans dîner à l'ambassade dans de jolies robes. [...] Vous devez oublier vos sentiments. » Elle fut prise par la police allemande pendant une opération et battue. Après l'explosion d'une bombe, elle devient sourde d'une oreille[3]. Lorsqu'on lui demanda pourquoi avoir rejoint les services secrets alliés, elle répond : « Je n'aimais pas l'idée que les nazis envahissent mon pays. »[5] Elle meurt le d'une insuffisance cardiaque, à l'âge de 85 ans[3]. Vie personnelleElle épouse le premier lieutenant américain Forest E. Adams et déménage aux États-Unis en 1946. Ils ont une fille nommée Karyn Anick Monget[3]. Distinction et postérité
Voir aussi
Références
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