Guy Konkèt, aussi connu sous le nom de Guy Conquête ou Conquet[3], est le fils de Athénaise Bach dit Man Soso[4], elle-même grande figure du gwoka[5]. Il apprend le gwoka auprès de François Moléon dit Carnot, Robert Loyson(ht) ou Marcel Lollia dit Vélo[6].
Il s'installe en métropole au début des années 1970, et donne son premier concert à Paris salle Wagram en 1975[7],[8]. Il combine dans sa musique le style caribéen traditionnel du gwoka et le jazz, écrit les titres Baimbridge chaud, Natali'O et La Gwadloup malad. En 1994, il travaille comme musicien et compositeur sur des enregistrements avec la formation Soukoué Ko Ou (Pierre-Edouard Décimus Présente Messaj). En 2005, il présente l'album Patrimwan. En 2008, il enregistre Abyss avec le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart. En 2009, il se produit avec son groupe au club de jazz parisien New Morning.
Peu avant sa mort après une longue maladie en , il présente l'album Ka Effervescent.
[hommage] Francis Marmande, « Décès de Guy Konkèt, musicien guadeloupéen, l'âme du gwoka », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
Maëva Augusty, Une vision de l'affirmation culturelle guadeloupéenne : aux travers des figures de Vélo, Konkèt et Lukuber (Thèse), Gourbeyre, Éditions Nestor, (ISBN9782365972987, OCLC1298231978)