Après avoir suivi des études de journalisme en Belgique, Guy Gérard Hennebelle vit en Algérie de 1965 à 1968 où il est responsable de la rubrique cinéma du quotidien El Moudjahid[1]. Il collabore, dès son retour en France, à plusieurs revues, dont Téléciné, Cinéma, Afrique Asie, Jeune Cinéma et Écran.
Il conçoit et dirige, à partir du n° 22 d’Écran () jusqu’à la disparition de la revue en 1979 (n° 86), la chronique La vie est à nous consacrée au cinéma militant ou parallèle : « Nous inaugurons dans ce numéro une nouvelle rubrique dans laquelle nous rendrons compte des films qui sont réalisés en marge du système de production-distribution commercial, le plus souvent en 16 mm, en Super 8 et en vidéo (plus rarement en 35 mm) »[2]. Ce qui le conduit à se rapprocher des cinéastes expérimentaux, et autres critiques « antisystème », notamment à travers le copieux dossier Cinémas de rupture ( Écran n° 75 , codirigé par Dominique Noguez et Raphaël Bassan, p. 29 à 47), préfiguration du programme du futur CinémAction, cofondé avec son épouse Monique Martineau, dont le numéro 1 sort quelques mois après en tant que hors-série d Écran avec, au programme, le cinéma militant, le cinéma différent, le cinéma politique de fiction, le cinéma féminin/féministe. Tous ces thèmes nourriront, par la suite, les sommaires des numéros de la revue Cinémaction.
Il est reconnu en tant que spécialiste des cinémas militants et du tiers-monde.
Janine Halbreich-Euvrard, « Guy Hennebelle, l’homme de tous les combats », 2004[4]
Sébastien Layerle (dir.) avec Monique Martineau-Hennebelle, Chroniques de la naissance du cinéma algérien. Guy Hennebelle, un critique engagé, Éditions Charles Corlet, 2018