Guy DupréGuy Dupré
Guy Dupré ( - ) est un écrivain et éditeur français. BiographieNé le dans le 13e arrondissement de Paris[1],[2], d'origine japonaise par son grand-père maternel[3], il a publié, pour l'essentiel, trois romans, deux livres de mémoires et un recueil de chroniques, mais l'unité de son style et son écriture peu soucieuse des genres traditionnels font entendre une même voix d'un livre à l'autre. Son premier livre, Les fiancées sont froides, est salué à sa parution (1953) par Albert Béguin, André Breton, et Julien Gracq. Ce récit poétique et initiatique, à l'intrigue un peu obscure, porte l'empreinte du romantisme allemand. Mettant en scène un hussard en fuite au temps des guerres napoléoniennes, il a pour cadre les bords de la Baltique et n'est pas sans évoquer Le Coup de grâce (1939) de Marguerite Yourcenar. Le sujet et le style du livre valent à Dupré d'être rattaché au mouvement des Hussards[réf. nécessaire]. Guy Dupré entre à la maison Plon. Assistant du directeur littéraire Charles Orengo[4], il prépare une biographie du général Charles Mangin qui n'aboutira pas[réf. nécessaire], mais dont la figure apparaîtra dans Le Grand coucher. Il réalise une anthologie des cahiers de Maurice Barrès (Mes Cahiers, Plon, 1962, réédité en 1993), une anthologie des Chroniques de la Grande Guerre du même (Plon, 1968), ainsi que la correspondance croisée de Maurice Barrès et Charles Maurras : La République ou le Roi, correspondance 1888-1923, Plon, 1970. En 1995, à la demande de Michel Mourlet, il réunit en volume ses articles dispersés dans des journaux, magazines et revues, sous le titre C'est le sang de l'amour et le sang de la peine. L’ouvrage paraîtra l’année suivante aux Éditions Trédaniel, dans la collection « Pages de garde », aux côtés notamment de Jean Raspail, Jean Dutourd, Alexandre Astruc[5]. Proche de Jean Parvulesco, il a préfacé son récit L'Étoile de l'Empire invisible (1993)[6]. En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre contre la Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »[7], lancée par le collectif Non à la guerre[8]. En 2003, il reçoit le grand prix de littérature Henri-Gal pour Dis-moi qui tu hantes et l’ensemble de son œuvre. Il meurt le dans le 13e arrondissement[3]. Vie privéeGuy Dupré est de 1976 à 2012 l'époux de la psychanalyste Thérèse Tremblais-Dupré[1]. Ouvrages
Liens externes
Références
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