Guy AllardGuy Allard, né le à Grenoble et mort le à Voiron, est un avocat, généalogiste et historien du Dauphiné français. BiographieGuy Allard naît le , à Grenoble[1]. L'érudit Adolphe Rochas, auteur de Biographie du Dauphiné : contenant l'histoire de tous les hommes remarquables de cette province dans les lettres, les sciences, les arts, etc. (1860), indique que l'on connaît assez peu sa vie[1]. Il est avocat au parlement de Grenoble[1],[2]. Il devient « copiste dans les bureaux de l'intendant du Lyonnais François Dugué, en charge des recherches contre les usurpateurs de noblesse », au cours de la période 1666-1667[1],[2]. Il publie un Nobiliaire de Dauphiné, à Grenoble en 1671, premier ouvrage utilisant le mot de nobiliaire « dans la production éditoriale française »[2]. Cette publication semble précipité et Guy Allard cherche à anticiper les critiques en indiquant qu'il s'agit d'un « petit avant coureur », prémices d'une œuvre plus large[2]. Deux ans plus tard, il publie deux volumes de l'histoire généalogique de la province[1]. Ces travaux ne rencontrent pas l'écho attendu[1]. Il termine sa carrière comme doyen des avocats du parlement de Grenoble[1]. CritiquesL'historienne Valérie Piétri relève qu'il a été critiqué tant par ses contemporains que par ses successeurs en raison d'une « trop grande complaisance […], bien loin de s’en tenir aux jugements de maintenue pour déterminer qui méritait ou non de trouver place dans leurs recueils, tandis que [sa] conception de la preuve de noblesse ne s’en tenait pas toujours aux critères définis par la jurisprudence, voire par les historiens érudits. »[2] Son œuvre est contemporaine avec l'autre historien généalogiste du Dauphiné, Nicolas Chorier (1612-1692), « Procureur du Roy à la recherche des Nobles »[2]. Adolphe Rochas (1860) qualifie Guy Allard de « compilateur des plus médiocres. Laborieux et animé d'un ardent amour pour l'histoire de notre province, il voulut l'étudier dans ses moindres détails ; mais, ne mesurant pas ses projets à ses forces, il effleura tout, n'acheva rien et ne fit, pour ainsi dire, que des ébauches. […] Malgré de telles imperfections, n'oublions pas que ses nombreux ouvrages contiennent de très curieuses recherches, qu'il a sauvé de l'oubli un grand nombre de particularités intéressantes de l'Histoire du Dauphiné : à ce titre, il mérite de notre part quelque reconnaissance. »[1] Œuvres
Notes et références
Voir aussiBibliographieArticles connexesLiens externes
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