Gustave Francq est le fils de Benoît Francq et d'Henriette-Julie-Marie-Anne Crucks. Il est né en en Belgique[1]. Il arrive à Québec en 1886 et devient apprenti typographe. Il obtient une carte de citoyen britannique en [2]. Il épouse Léda Fournier en septembre[2] 1891 à Québec[1]. Il vit quelque temps à Lowell (Massachusetts) et à Bruxelles, puis s'installe à Montréal en 1900[1].
En 1902, il fonde l'Imprimerie Mercantile et la dirigera jusqu'en 1949[1]. En 1902, il devient membre de l'Union typographique Jacques-Cartier. En 1909, il devient président du Conseil des métiers et du travail de Montréal (CMTM). De 1909 à 1911, il est vice-président du Congrès des métiers et du travail du Canada[1].
En 1919, il fonde le journal Le Monde ouvrier, qui traite de syndicalisme et de questions sociales et qui prône des réformes du système électoral et la création de programmes d'assurance-chômage, de pensions de vieillesse et d'assurance-maladie[1]. Il écrit aussi dans Vox populi, le journal du CMTM, où il défend la réforme scolaire[1].
Il obtient des postes dans des organismes gouvernementaux. De 1925 à 1937, il est président de la Commission du salaire minimum des femmes du Québec[1]. De 1939 à 1944, il est vice-président de la Commission du salaire minimum[1].
↑ a et bGeorges Massé, Gustave Francq, sur le site de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec. Compte-rendu du livre de Éric Leroux, Gustave Francq - Figure marquante du syndicalisme et précurseur de la FTQ, VLB, 2001, 380 pages (ISBN978-2-89005-768-5)
↑« Le fondateur du Monde ouvrier, Gustave Francq, honoré », Le Monde ouvrier, , p. 5 (lire en ligne)
Annexes
Bibliographie
Une bibliographie exhaustive sur le sujet se trouve en annexe de la biographie de Gustave Francq par Éric Leroux (VLB éditeur, 2001), aux pages 343-365.
Ouvrages
Éric Leroux, Gustave Francq. Figure marquante du syndicalisme et précurseur de la FTQ, Montréal, VLB éditeur, , 371 p. (ISBN2-89005-768-2, présentation en ligne)
Éric Leroux, La pensée de Gustave Francq, syndicaliste et réformateur social. Textes choisis, 1905-1948, Montréal, Regroupement des chercheurs-chercheures en histoire des travailleurs et travailleuses du Québec, , 166 p.
Éric Leroux, La carrière polyvalente de Gustave Francq, figure marquante du syndicalisme international au Québec (1871–1952) (thèse de doctorat), Montréal, Université de Montréal, (lire en ligne)
Louis Fournier, Histoire de la FTQ, 1965-1992 : la plus grande centrale syndicale au Québec, Montréal, Québec/Amérique, , 292 p. (ISBN978-2-89037-738-7)
André E. Leblanc, Gustave Francq : un pionnier du mouvement syndical au Québec, Montréal, FTQ, , 39 p.
Geoffrey Ewen, The ideas of Gustave Francq as expressed in Le Monde ouvrier : The Labour World (mémoire de maîtrise), Ottawa, University of Ottawa,
Gustave Francq, Bolchévisme ou syndicalisme. Lequel?, Montréal, Le Monde ouvrier de Montréal, , 31 p. (lire en ligne)
Gustave Francq, Bolshevism or trades unionism, which?, Montréal, The Montreal Labor World, , 31 p. (lire en ligne)
Articles
Éric Leroux, « FRANCQ, Gustave (1871-1952) », dans Dictionnaire historique des gens du livre au Québec, Montréal, Les Presse de l’Université de Montréal, 2022, pages 304-306. (ISBN978-2-7606-4675-9)
Éric Leroux, « L'influence du radicalisme français au Québec au début du XXe siècle », Mens, vol. 6, no 2, , p. 167–204 (lire en ligne)
Éric Leroux, « Un moindre mal pour les travailleuses? La Commission du salaire minimum des femmes du Québec, 1925-1937 », Labour / Le Travail, vol. 51, , p. 81-114 (lire en ligne)
Éric Leroux, « Un demi-siècle d’actions : la carrière polyvalente du syndicaliste Gustave Francq », Bulletin d'histoire politique, vol. 9, no 3, , p. 127-136
Alfred Charpentier, « Le mouvement politique ouvrier de Montréal (1883-1929) », Relations industrielles / Industrial Relations, vol. 10, no 2, , p. 74-95 (lire en ligne)