Gustave-Louis Jametel
Gustave-Louis Jametel, né le à Paris et mort le à Pau, était un avocat et homme politique français. BiographiePetit-fils d'Antoine Jametel (1741-1794), bourgeois de Paris et membre du conseil général de la commune de Paris[1], il est le frère du banquier Amédée Jametel, président de la Société industrielle des téléphones, le beau-frère du sénateur François Dufraigne, l'oncle de Georges Jametel, créé comte romain par le pape Léon XIII en 1886 (marié à la duchesse Marie de Mecklembourg-Strelitz et amant de l'infante Eulalie de Bourbon), ainsi que le grand-cousin de Maurice Jametel. Élève du collège royal Charlemagne, il se fit recevoir avocat en 1845, devint secrétaire de la conférence des avocats du barreau de Paris, fut agréé près le tribunal de commerce de la Seine en 1851 et membre de la chambre des agréés. Il quitta les affaires en 1861 pour se fixer à Marestmontiers, dont il devint maire, et où il s'occupa d'agriculture. Pendant l'occupation allemande, il fut délégué par les maires du canton de Montdidier pour les représenter vis-à-vis des autorités militaires de l'armée envahissante ; il fut arrêté pour avoir résisté à leurs exigences et sa maison fut mise sous séquestre. Lors des élections du pour les conseils généraux, il se présenta, avec succès dans le canton de Montdidier. Le , il fut candidat aux élections législatives et fut élu député de Montdidier. Il fit partie de la majorité des « 363 », et l'emporta, après la dissolution de la Chambre par le cabinet du , au scrutin du . Réélu, le , Jametel fut membre de la commission du budget, et l'un des rapporteurs de la commission des tarifs de douane. Jametel fut, en 1883, l'un des fondateurs du « groupe agricole » qui compta près de 150 membres. Il le présida pendant deux ans, et renonça spontanément à cette présidence pour provoquer son remplacement par Jules Méline, quand ce dernier quitta le ministère de l'Agriculture, à la chute du gouvernement Ferry le . Jametel fut réélu de nouveau, en , et passa au Sénat le , où il continua à défendre l'agriculture, et y siégea jusqu'à sa mort. Fonctions politiques
Notes et références
Sources
Liens externes
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