Guillaume de Chanac (v.1320-1383), maître des écuries pontificales, chancelier du duc d’Anjou, évêque de Chartres et de Mende, cardinal au titre de Saint-Vital puis de Saint-Étienne au Monte Celio, cardinal-évêque de Frascati (1371-1383).
En 1351, il accéda à la charge de maître des écuries de Clément VI[3]. Ce séjour avignonnais lui valut d’être nommé, le , abbé de Saint-Florent lès Saumur[Note 1]. Il résida effectivement en Anjou puisqu’il devint chancelier du duc, en 1360, puis abbé de Bèze-Fontaine, en Bourgogne, deux ans plus tard[2].
Lors du consistoire du , Grégoire XI lui remit le chapeau de cardinal-prêtre de Saint-Vital puis il sera fait cardinal au titre de Saint-Étienne au Monte Celio. Connu désormais sous le nom de cardinal de Mende, il fit partie de ceux qui restèrent à Avignon lors du retour du pape à Rome[2].
↑Cf. K. H. Schäfer, Die Ausgaben der apostolischen Kammer unter Benedict XII, Klemens VI und Innozenz VI, (ann. 1351), Paderborn, 1914. Ce fut à ce titre que le futur cardinal de Mende, à la mi-décembre 1351, eut ordre d’acheter pour les funérailles prévisibles de Guillaume III Roger de Beaufort, vicomte de Turenne et neveu du pape, l’équipement pour deux écuyers, deux hommes d’armes et leurs chevaux, des harnois aux armes de la vicomté, une étoffe d’or blasonnée, etc. Mais le vicomte se rétablit à la fin de l’hiver.
Bibliographie
François du Chesne, Histoire de tous les cardinaux françois de naissance ou qui ont été promus au cardinalat par l’expresse recommandation de nos roys, Paris, 1660.
É. Baluze, Vitae paparum Avenionensium, sive collectio actorum veterum, Vol. I et II. Paris, 1693.
A. de Boyes et l’abbé Arbelot, Biographie des Hommes illustres de l’ancienne province du Limousin, Limoges, 1854.