Alors que son père fait des études à Ottawa en ingénierie, Guillaume nait en 1975 à l'hôpital Sacré-Cœur de Hull, à la frontière québéco-ontarienne. Il passe ensuite une partie de son enfance dans le nord du Québec, notamment dans les villages d'Eastmain (1979), de Caniapiscau (1980-1982) et de Keyano (1982-1984). C'est à l'âge de six ans que les premiers signes de douance se manifestent chez Guillaume. Il complétera deux années scolaires en une seule et démontre dès lors un intérêt marqué pour la science.
En 1984, la famille s'établit à Trois-Rivières. Des études collégiales en sciences pures et appliquées (1992-1994) confirment le penchant de Guillaume pour les mathématiques. Il développe à la même époque un intérêt marqué pour la musique et commence à faire des prestations dans les clubs et les festivals de la région mauricienne. Sa vocation pour l'enseignement naît en 1996 lorsqu'il est sélectionné par le programme des Moniteurs de langue du Canada pour aller passer une année au Nouveau-Brunswick en assistance dans deux écoles primaires. Il y enseignera les mathématiques, la musique et les échecs. À son retour du Nouveau-Brunswick, il entame des études en mathématiques-informatique à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Au bout de deux ans, il abandonne le baccalauréat pour se consacrer au piano et à la guitare.
En 1999, avec l'aide financière d'un ami, il enregistre près de Montréal un album comprenant 10 chansons dont il signe les textes et la musique. Sa courte carrière musicale culmine en avec la première partie de l'artiste Nicola Ciccone au théâtre Granada, à Sherbrooke. Il continuera de faire des prestations aléatoires pendant quelques années, mais ne vivra jamais de sa musique. En 2001, il retourne à l'UQTR, cette fois en administration des affaires avec l'intention d'obtenir un deuxième cycle, qu'il complète avec succès en 2005 à l'université de Sherbrooke avec l'obtention d'un M.Sc. en finances. Il devient également membre de la société Mensa Canada[2].
Carrières
Dès 2005, Guillaume Morissette est embauché par les universités de Sherbrooke et de Trois-Rivières pour donner des charges de cours en mathématiques financières. De 2005 à 2007, il partagera ses semaines entre Trois-Rivières et Montréal, où il travaille comme spécialiste en mathématiques pour la conception de logiciels financiers complexes. À la suite de la naissance de jumeaux, il s'installe définitivement à Trois-Rivières. Il recevra en 2013 le Prix d'excellence en enseignement, plus haute distinction remise à un chargé de cours. En est publié son premier roman, La Maison des vérités, qui obtient un succès critique favorable. C'est cependant la sortie de L'Affaire Mélodie Cormier, en , qui fait de Guillaume Morrissette un auteur qui compte parmi les écrivains de polars québécois. Le roman est primé plusieurs fois et une adaptation linguistique est éditée en Europe francophone. En plus de donner des charges de cours et de parcourir les salons du livre, Guillaume donne des conférences et fait de l'expertise financière pour des litiges matrimoniaux en cour civile.
En , un reportage à grande diffusion au Québec fait état de sa douance[1].
En octobre 2020, en pleine pandémie, il crée la Caravane Littéraire, entreprise qui accueille des auteurs québécois et sillone les villes de l'Est du Canada pour distribuer des livres.
Prix des lecteurs, Salon du livre de Trois-Rivières, 2016[12]
Finaliste au Prix canadien Arthur-Ellis du roman policier, Crime Writers of Canada, 2016, pour l'Affaire Mélodie Cormier (gagnant: Luc Chartrand, L'affaire Myosotis) [13]
Prix québécois de l'AQPF-ANEL du meilleur roman catégorie 13 ans + pour l'Affaire Mélodie Cormier[14]
Finaliste au Prix littéraire Gérald-Godin 2017, pour Terreur domestique (gagnante: Nadine Poirier) [15]
Finaliste au Prix canadien Arthur-Ellis du roman policier, Crime Writers of Canada, 2017, pour Terreur domestique (gagnante: Marie-Ève Bourassa, Red Light, tome 1, Adieu Mignonne) [16]
Prix littéraire Gérald-Godin 2018 pour Des fleurs pour ta première fois[18]
Finaliste au Prix du roman policier, Société du roman policier de Saint-Pacôme, 2018, pour Deux coups de pied de trop (gagnant: Jean-Jacques Pelletier, Deux balles et un sourire) [19]
Finaliste au Prix canadien Arthur-Ellis du roman policier, Crime Writers of Canada, 2019, pour Deux coups de pied de trop (gagnant: Hervé Gagnon, Adolphus) [21]
Prix du Coup de cœur du public, Société du roman policier de Saint-Pacôme, 2019, pour le Tribunal de la rue Quirion[22]
Finaliste au Prix canadien Arthur-Ellis du roman policier, Crime Writers of Canada, 2020, pour Le Tribunal de la rue Quirion (gagnante: Andrée A. Michaud, Tempêtes)[23]
Finaliste au Prix littéraire Gérald-Godin 2021, pour Quand je parle aux morts (gagnant: Samuel Senéchal)[24]
Finaliste au Prix canadien du roman policier francophone, Crime Writers of Canada, 2022, pour Conduite dangereuse (gagnant: Patrick Senécal, Flots)[26]