Le terme « graphe de connaissances » est utilisé en 1972 lors d'une discussion visant à déterminer comment construire des modules de cours[3]. À la fin des années 1980, les universités de Groningue et de Twente entament un projet commun intitulé Knowledge Graphs et qui vise à établir une structure de réseau sémantique.
Dans un premier temps, les graphes de connaissances se limitent au sein de disciplines spécifiques. Ainsi, en 1985, WordNet crée un graphe de connaissances centré sur la relation entre les mots et leur signification. En 2005, GeoNames en présente un également dans le domaine de la géographie.
En 2007, DBpedia et Freebase forment deux graphes de connaissances (bien qu'elles n'utilisent pas ce terme) généraux. DBpedia se concentre sur des données extraites de Wikipédia, alors que Freebase s'intéresse également à d'autres jeux de données publiques.
En 2012, Google lance le Google Knowledge Graph (GKG[4]), reprenant, entre autres, les données de DBpedia et Freebase. Le GKG intègre par la suite des données de type RDFa, microdonnées et JSON-LD de sites tels CIA World Factbook, Wikidata et Wikipedia[4],[5]. La structure de l'outil est par la suite adaptée à celle de schema.org[6]. Le GKG popularise la notion de graphe de connaissances.
↑(en) Lisa Ehrlinger et Wolfram Wöß « Towards a Definition of Knowledge Graphs » () (lire en ligne) —SEMANTiCS2016
↑(en) Ahmet Soylu, « Enhancing Public Procurement in the European Union through Constructing and Exploiting an Integrated Knowledge Graph », Proceedings of the International Semantic Web Conference (ISWC 2020), , p. 430–446 (DOI10.1007/978-3-030-62466-8_27, lire en ligne)
↑(en) Edward W. Schneider. 1973. Course Modularization Applied: The Interface System and Its Implications For Sequence Control and Data Analysis. In Association for the Development of Instructional Systems (ADIS), Chicago, Illinois, April 1972