Grand Prix automobile du Canada 1997Grand Prix du Canada 1997
Résultats du Grand Prix du Canada de Formule 1 1997 qui a eu lieu au circuit Gilles-Villeneuve le . EngagésSur les douze écuries engagées au début du championnat, onze sont présentes au Grand Prix du Canada : l'écurie MasterCard Lola F1 Team ayant déclaré forfait pour le reste de la saison à l'occasion de la deuxième manche du calendrier, au Brésil[1]. Concernant les vingt-deux pilotes titulaires, on enregistre un forfait : celui de Gerhard Berger. Le pilote de l'écurie Benetton souffre des sinus et est remplacé par son compatriote Alexander Wurz dont c'est le premier Grand Prix en Formule 1[2]. Résultats des qualificationsComme c'est le cas depuis la saison 1996, il n'y a plus qu'une seule séance de qualifications, le samedi après-midi, et elle est limitée à douze tours complets maximum par pilote[3]. Également introduite en 1996, la règle des 107% est également appliquée : si un pilote signe un temps supérieur à 107% de celui de la pole position, il ne sera pas autorisé à prendre le départ de la course. Michael Schumacher réalise sa première pole position de la saison avec un temps de 1 min 18 sec 095[4].
CourseDéroulement de l'épreuveLe chassé-croisé Schumacher-CoulthardMichael Schumacher vire en tête au premier virage devant Villeneuve, Fisichella, Alesi, Coulthard et Frentzen. Poussé par la Ferrari d'Eddie Irvine, Olivier Panis percute la McLaren de Mika Hakkinen et les deux pilotes repassent aussitôt par les stands[5]. Son support d'aileron arrière étant trop endommagé, Hakkinen abandonne. Olivier Panis reprend la piste en dernière position. Au deuxième tour, Jacques Villeneuve abandonne après avoir percuté le mur à la dernière chicane, qui portera à partir de 1999 le surnom de « Mur des champions »[6]. Au sixième tour, Katayama, alors seizième, part à la faute et tape le mur dans la ligne droite menant à l'épingle du dernier secteur. La voiture de sécurité entre en piste au tour suivant afin de permettre aux commissaires de nettoyer les débris qui jonchent la piste. Elle s'efface au dixième tour et Schumacher occupe toujours la tête de la course. Schumacher effectue son premier ravitaillement au vingt-septième tour[6]. Coulthard, sur une stratégie à un seul arrêt, est le nouveau leader. Il effectue son unique arrêt au quarantième tour ce qui permet à Schumacher de reprendre la tête. Le pilote allemand ravitaille à nouveau au cinquante-et-unième tour, permettant à l'Ecossais d'être à nouveau en tête[6]. Mais au cinquante-deuxième tour, Coulthard qui ne devait effectuer qu'un seul arrêt, est contraint de repasser par les stands car ses pneus sont trop usés. Mais il cale au moment de repartir et se retrouve alors huitième, Schumacher en ayant profité pour repasser en tête[6]. C'est à ce moment-là que survient l'accident d'Olivier Panis. L'accident d'Olivier PanisLe pilote français percute le mur qui se situe à la fin de la première portion de circuit et s'écrase ensuite dans un mur de pneus dont plusieurs se retrouvent éparpillés sur la piste. Les sauveteurs le hissent sans aucune précaution hors de son cockpit[5]. La voiture de sécurité entre en piste au cinquante-troisième tour mais dès le tour suivant, la course est définitivement interrompue. La course n'étant pas relancée, le classement est figé au cinquante-quatrième tour[6]. Olivier Panis est d'abord emmené au centre médical d'urgence du circuit avant d'être transféré en hélicoptère vers l'hôpital du Sacré-Cœur de Montréal[5]. L'état du pilote nécessite une intervention chirurgicale dans la soirée[7]. Le pilote souffre d'une double fracture tibia-péroné aux deux jambes. Selon Alain Prost, le directeur de l'écurie Prost Grand Prix, dont Panis est le pilote, l'accident est la conséquence d'une rupture d'une pièce de suspension arrière[5]. Selon Prost, elle peut avoir été causée par l'accrochage de Panis au premier tour avec Hakkinen ou lorsque Panis avait touché le mur à l'entrée de la ligne droite des stands avec sa roue arrière droite avant qu'il effectue son deuxième ravitaillement[5]. Depuis la création du championnat du monde en 1950, c'est la troisième fois qu'une course est interrompue définitivement à la suite d'un accident après l'Espagne en 1975 et le Portugal en 1990[5]. Classement de la course
Pole position et record du tour
Tours en tête
Statistiques
Notes et références
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