Gouvernement SpasovskiGouvernement Spasovski
(mk) Влада на Спасовски République de Macédoine du Nord
Le gouvernement Spasovski (en macédonien : Влада на Спасовски) est le gouvernement de la république de Macédoine du Nord entre le et le , sous la IXe législature de l'Assemblée. Il est dirigé par le social-démocrate Oliver Spasovski et repose sur une coalition avec le principal parti d'opposition. Formé dans la perspective des élections anticipées, finalement repoussées, il succède au premier gouvernement de centre gauche de Zoran Zaev. À l'issue de ce scrutin, il cède le pouvoir au gouvernement Zaev II. HistoriqueDirigé par le nouveau président du gouvernement social-démocrate Oliver Spasovski, précédemment ministre de l'Intérieur, ce gouvernement est constitué et soutenu par une coalition entre l'Union sociale-démocrate de Macédoine (SDSM), l'Organisation révolutionnaire macédonienne intérieure - Parti démocratique pour l'unité nationale macédonienne (VMRO-DPMNE) et l'Union démocratique pour l'intégration (BDI/DUI). Ensemble, ils disposent de 81 députés sur 120, soit 67,5 % des sièges de l'Assemblée. Il est formé à la suite de la démission de Zoran Zaev, au pouvoir depuis . Il succède donc au gouvernement Zaev I, constitué et soutenu par une coalition entre la SDSM et la BDI/DUI. FormationConformément à un accord passé en entre les principaux partis macédoniens, Zoran Zaev démissionne le , afin de passer le pouvoir à un gouvernement transitoire dirigé par Oliver Spasovski, chargé de gouverner le pays pendant 100 jours, jusqu'aux élections législatives anticipées du 12 avril suivant[1]. Le président de la République Stevo Pendarovski confie quelques heures plus tard à Spasovski le soin de former un nouveau cabinet[2]. Dans la foulée, Spasovski présente son équipe devant l'Assemblée. Par rapport au gouvernement précédent, les deux principaux changements concernent le ministère de l'Intérieur et le ministère du Travail, dont les ministres sont désignés par le VMRO-DPMNE. Il reçoit ensuite la confiance des députés par 101 voix favorables[3]. Report des électionsLe Parlement prononce sa dissolution le 12 février suivant, afin de permettre la tenue de nouvelles élections, par 108 votes positifs[4]. Le 23 mars, conformément à un accord passé entre tous les partis, Spasovski ordonne à la commission électorale l'arrêt des préparatifs du scrutin en usant des pouvoirs que lui confère l'état d'urgence, proclamé cinq jours plus tôt pour faire face à la pandémie de Covid-19[5],[6]. L'état d'urgence prend fin le 13 juin, ouvrant la voie à la tenue des législatives pour lesquelles le gouvernement et l'opposition s'accordent finalement sur la date du 15 juillet[7],[8]. Composition
Références
Voir aussiArticles connexesLien externe
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