Des hommes armés ont encerclé le palais du gouvernement le , où le président Umaro Sissoco Embaló et le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam se seraient rendus pour assister à une réunion du cabinet. Le radiodiffuseur d'État a rapporté que la fusillade avait endommagé le palais du gouvernement, situé à proximité de l'aéroport, et que des « envahisseurs » retenaient des représentants du gouvernement. Le président a déclaré à l'agence de presse AFP lors d'un appel téléphonique : « Tout va bien » et a ajouté que la situation « était sous contrôle »[1].
Le , le président Umaro Sissoco Embaló annonce la dissolution de l'Assemblée nationale populaire, annonce des élections anticipées pour le 18 décembre 2022 et reconduit Nuno Gomes Nabiam[2],[3].
Le gouvernement se compose de 24 ministres et 12 secrétaires d'État[4].
Deux mois avant la date prévue, un report est envisagé pour des raisons logistiques et financières[5]. La veille du , Embaló annonce le report du scrutin au à la suite d'un accord entre les partis politiques et la commission électorale[6].
Succession
Les législatives de 2023 sont remportées par la coalition de la Plateforme de l'alliance inclusive-Terra Ranka (PAI-Terra Ranka) menée par le PAIGC qui arrive en tête et décroche la majorité absolue des sièges. Le Mouvement pour l'alternance démocratique G-15 (Madem G15) arrive loin derrière en deuxième position. Le Madem G15 aurait souffert des luttes internes au parti ainsi que de l'incapacité du président à résoudre la chute des prix dans le secteur de la noix de cajou, dont la population tire une large part de ses revenus[7],[8]. Le 28 juillet, Domingos Simões Pereira est élu président de l'Assemblée nationale populaire[9]. Geraldo Martins est nommé Premier ministre le 7 août[10].