Le gouvernement Bedoui est le gouvernement de l'Algérie du au , à la suite de la nomination au poste de Premier ministre de Noureddine Bedoui. En vertu de l'article 102 de la Constitution, ce gouvernement est chargé d'expédier les affaires courantes.
A la suite de l'investiture du nouveau président Abdelmadjid Tebboune, Noureddine Bedoui présente sa démission le et le nouveau président décide le remplacement de Salah Eddine Dahmoune par Kamel Beldjoud au poste de ministre de l'intérieur par intérim[1],[2].
Le , la formation du gouvernement est annoncée pour la fin semaine suivante au maximum[4]. Le délai est largement dépassé. Il est finalement formé le [5]. Deux jours plus tard, le , le président Abdelaziz Bouteflika démissionne. Il est remplacé par Abdelkader Bensalah comme chef de l'État par intérim à partir du .
14 ministres ont pris leurs fonctions le 1er avril[6]. Quatre autres ont pris leurs fonctions le lendemain[7],[8].
Ce gouvernement est considéré comme illégitime par le peuple qui le rejette régulièrement lors des manifestations, ses ministres se faisant huer et empêcher d'effectuer leurs visites officielles à plusieurs reprises[9],[10].
Évolution
En vertu de l'article 102 de la Constitution, ce gouvernement expédie les affaires courantes[11]. Le , Bensalah remplace le ministre de la Justice Slimane Brahmi par le procureur d'Alger Belkacem Zeghmati[12]. Cette nomination est jugée inconstitutionnelle, en effet l'article 104 de la Constitution interdit au chef de l'État de remanier le gouvernement[13].
Le , deux jours après le drame survenu au concert de Soolking et ayant fait cinq morts, Meriem Merdaci présente sa démission[14].
Le , Tebboune nomme Abdelaziz Djerad Premier ministre, mettant fin au mandat du gouvernement Bedoui et à l'intérim de Boukadoum à la tête de celui-ci ; le nouveau Premier ministre doit former un gouvernement et le soumettre à Tebboune pour qu'il puisse entrer en fonction[16],[17].