Gordon ThomasGordon Thomas
Gordon Thomas est un journaliste d'investigation gallois, né le au pays de Galles et mort le , à Bath[1]. Il est notamment l'auteur de plusieurs ouvrages sur le renseignement, cumulant plus de 45 millions d'exemplaires vendus. BiographieGordon Thomas est né au pays de Galles, dans la maison d'un gardien de cimetière où vivait sa grand-mère. Son père étant un officier de la Royal Air Force, le parcours scolaire de Thomas s'effectue dans différents endroits, aux États-Unis et en Afrique du Sud, pour s'achever à la Bedford Modern School, en Angleterre. Le premier roman dont il co-auteur, Descent into Danger, est publié lorsque Thomas a 17 ans. Il s'agit de l'histoire d'un espion britannique opérant en Russie lors de la Seconde guerre mondiale. Plus tard, suivant la voie du journalisme, il devient correspondant à l'étranger et couvre des évènements tels que le crise du canal de Suez et la première Guerre du Golfe. Il est également le co-auteur, avec Max Morgan-Witts, de plusieurs enquêtes historiques, comme Les coulisses du krach de 1929 (1979) ou Les dernières heures de Guernica (2007). La majorité de ses ouvrages traite de renseignement et des agences constituant les services secrets de certains pays occidentaux, en particulier le Mossad, la Central Intelligence Agency (CIA), le Security Service (MI5) et le Secret Intelligence Service (MI6). Critique à l'encontre de la torture et l'expérimentation d'armes chimiques, plusieurs de ses enquêtes ont visé des projets de la CIA, à l'instar de Journey into Madness (1989) et Les armes secrètes de la CIA (2006). Gordon Thomas est mort le à Bath au Royaume-Uni. CritiquesSelon Sylvain Cypel du Monde, les faits décrits par l'auteur manquent parfois de preuves et de références. Par exemple, en (), il affirma que Ben Laden s'était réfugié en Chine et que le gouvernement chinois négociait avec le gouvernement américain l'arrestation et la remise du Saoudien[2]. Ses livres ont été décriés dans des critiques écrites par des personnes familières du monde du renseignement. Par exemple, dans son livre sur les services secrets britanniques, il confond à de nombreuses reprises MI5 et MI6. Il n'aborde pas plusieurs évènements importants comme l'incident de Venlo ou le traitement d'Oleg Penkovsky[3]. Il cite une conversation entre Stewart Menzies et Allen Dulles à la conférence de Yalta, alors qu'aucun des deux n'y a assisté, et il dit avoir interviewé William Casey pendant sa retraite, alors que Casey tomba gravement malade en quand il était encore directeur de la CIA et fut hospitalisé jusqu'à sa mort en mai suivant. Une critique de la CIA conclut que « premièrement, aucun autre livre sur le renseignement n'a autant d'erreurs. Deuxièmement, les faits qui sont corrects ne sont pas nouveaux. Troisièmement, bien que l'auteur dise avoir été “acclamé pour ses sources”, il n'y a pas de notes de citation de sources[4] ». OuvragesEnquêtes
Romans
Références
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