Goran PetrovićGoran Petrović
Goran Petrović (en serbe en écriture cyrillique : Горан Петровић) né le à Kraljevo (république socialiste de Serbie, république fédérative socialiste de Yougoslavie) et mort le à Belgrade (Serbie), est un écrivain yougoslave puis serbe. Il est membre de l'Académie serbe des sciences et des arts[1]. BiographieAprès des études de lettres à la Faculté de philologie de l'université de Belgrade, Goran Petrović devient bibliothécaire et travaille à côté du monastère de Žiča, situé près de sa ville natale. Il figure parmi les meilleurs auteurs de la jeune génération serbe. À partir de 1989, il publie des recueils de nouvelles et romans primés à plusieurs reprises dans son pays. Son deuxième roman, Le Siège de l'église Saint-Sauveur (Opsada crkve Svetog Spasa), paru en 1997, remporte la même année le prix Meša-Selimović. En 2000, il reçoit le prix NIN pour son roman Soixante-neuf tiroirs (Ситничарница „Код срећне руке")[2]. Dans ce roman, le premier à avoir été traduit en français et dont le titre serbe (Ситничарница „Код срећне руке") se traduit littéralement par La boutique « À la main heureuse », le récit met en scène des lecteurs qui se rencontrent — au sens propre — dans les livres. En 2006, il reçoit encore le prix Andrić pour son roman Razlike[3],[4]. Avec David Albahari et Svetislav Basara, avec qui il est censé former « le triangle des lettres serbes »[5], il fait partie de la nouvelle génération d'auteurs de la littérature serbe. Les ouvrages de Goran Petrović sont traduits en de nombreuses langues, dont le français, l'italien, le polonais, l'anglais, le russe et l'espagnol. MortGoran Petrović meurt le à Belgrade (Serbie)[6] à l’âge de 62 ans. ŒuvresRomans
Recueils de nouvelles, de poésie ou de récitsOriginaux en serbe
Traduction en français
Théâtre
Notes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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