Gisou van der GootFrançoise Gisou van der Goot
Gisou van der Goot (née Françoise Gisou van der Goot en 1964 à Téhéran, Iran)[1] est une microbiologiste suisse et néerlandaise. Elle est actuellement professeure et vice-présidente pour la transformation responsable de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)[2]. CarrièreGisou van der Goot a étudié l'ingénierie à l'École centrale de Paris (promo 1987). Elle a poursuivi un doctorat en biophysique moléculaire au Centre de recherche nucléaire de Saclay, alors affilié à l'université Pierre-et-Marie-Curie, puis un post-doctorat au Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) à Heidelberg. En 1994, elle dirige son propre groupe de recherche au département de biochimie de l'Université de Genève et y est ensuite nommée professeure associée au département de microbiologie et de médecine moléculaire en 2001. Depuis 2006, elle est professeure ordinaire de microbiologie moléculaire et cellulaire à la Faculté des Sciences de la Vie de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)[3],[4], où elle occupait également le poste de doyenne de la faculté jusqu'en 2020[5]. En septembre 2020, elle est nommée vice-présidente pour la transformation responsable de l'EPFL[2]. RechercheGisou van der Goot dirige le laboratoire de biologie cellulaire et membranaire à la Faculté des Sciences de la vie de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)[6]. Son laboratoire étudie divers aspects de la dynamique des membranes cellulaires et intracellulaires. Il vise notamment à mieux comprendre la manière dont la palmitoylation des protéines régule la fonction du réticulum endoplasmique et le trafic des protéines [7], les mécanismes qui permettent à des protéines bactériennes, telles que la toxine du charbon, de pénétrer dans les cellules cibles [8], ainsi que les mécanismes moléculaires conduisant à la fibromatose hyaline juvénile, une maladie génétique particulièrement rare[9]. Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, Gisou van der Goot déclare avoir dédié une partie de son laboratoire à l'étude du SRAS-CoV-2[10]. DistinctionsGisou van der Goot obtient le prix EMBO Young Investigator[11] en 2001 et le prix Howard Hughes International Scholar en 2005. En 2009, elle reçoit le prix de recherche de la Fondation Leenaards[12] et le prix Marcel Benoist[13]. Ces deux derniers prix lui ont été décernés pour ses contributions à la compréhension de la biochimie de la toxine bactérienne responsable de la maladie du charbon au niveau de la membrane cellulaire hôte. Elle a été membre de divers conseils scientifiques tels que du Fonds national suisse de la science[14], du Conseil Suisse de la Science et du Conseil européen de la recherche (ERC)[3]. Vie privéeGisou van der Goot est mariée au biologiste suisse Jean Gruenberg et a deux enfants. [réf. nécessaire] Références
Liens externes
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