Né en 1578, il a été camérier de l'hospice de S. Trinità dei Pellegrini à Rome[1]. Il meurt à Rome en 1648. Casali possédait un riche « musée privé » d'objets antiques dans son palais du Champ de Mars[2].
Œuvres
Casali se distingua dans le XVIIe siècle par des ouvrages encore recherchés :
De Profanis et sacris veterum Ritibus, Rome, 1644 et 1645, 2 vol. in-4°, fig. ; réimprimé à Francfort en 1681.
De Veteribus sacris christianorum ritibus Explanatio, Rome, 1647, in-fol., fig.
De Ritibus veterum Ægyptiorum, Rome, 1644, in-4° ; Francfort, 1681, in-4° ; traité curieux, mais trop superficiel.
De Urbis ac romani olim imperii Splendore, Rome, 1560, in-fol. C’est le plus estimé des ouvrages de Casali.
On trouve cinq de ses dissertations dans le Thesaurus Græcarum antiquitatum de Gronovius :
De Ritu nuptiarum veterum (t. 8) ;
De Tragœdia et Comœdia (ibid.) ;
De Tricliniis, Conviviis, Hospitalitate et Tesseris veterum (t. 9) ;
De Thermis et Balneis veterum (ibid.) ;
De Insignibus, Annulis et Fibulis (ibid.).
Notes
↑Humanisme et politique. Lettres romaines de Christophe Dupuy à ses frères (1650-1654) Volume II, avec introduction et notes par Kathryn Willis Wolfe et Phillip J. Wolfe, Tübingen, 1997, p. 59.
↑Wattel Odile, « Les fouilles de la propriété Casali à Tor Tre Teste (Italie) au XVIIIe siècle et la découverte de mosaïques romaines », Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, , note 14 (DOI10.3406/bsnaf.1995.11137).