Gilles Mihalcean est né à Montréal. Il porte alors le nom de Marchand, nom qu'avait choisi son grand-père roumain à son arrivée au Canada vers 1910. Il reprend le patronyme Mihalcean comme nom d'artiste.
Son père est menuisier et apprend à son jeune fils le maniement des outils et à manipuler le bois.
Sculpteur autodidacte[2], Mihalcean commence sa carrière en 1969. Après avoir enseigné à l'Université Laval de 1972 à 1979, il se consacre entièrement à la sculpture[3]. Il se fait connaître par la suite avec des expositions majeures, notamment à la galerie The Power Plant à Toronto et une rétrospective en 1995 au Musée d'art contemporain de Montréal[4], au Musée régional de Rimouski en 2022[5],[6]ainsi que dans plusieurs endroits dans le monde.
Plusieurs œuvres d'art public sont signées de sa main à Montréal[7].
Démarche
Gilles Mihalcean favorise les matériaux traditionnels comme le bois et le plâtre pour ses œuvres. Il déconstruit souvent des objets, comme des chaises et des tables, en différents morceaux qu'il réassemble ensuite en une nouvelle structure d'aspect surréaliste. Ces assemblages hétéroclites font souvent intervenir des moulages en plâtre ou en bronze et de petites figurines, créant ainsi un nouvel objet imaginaire. Ses sculptures se regardent de tous les côtés, souvent réservant des vues sur l'intérieur ou à travers, par de petits orifices.
Isabelle de Mévius, Laurier Lacroix, Charles Guilbert, Gilles Mihalcean, Gilles Mihalcean: retournements et détournements, Montréal, 1700 La Poste, , 180 p. (ISBN978-2-9816657-7-5).
↑ a et bGilles Daigneault, « Gilles Mihalcean : hommage à un sculpteur pur jus », Espace Sculpture, no 72, , p. 22–24 (ISSN0821-9222 et 1923-2551, lire en ligne, consulté le )
↑Jocelyne Lupien, « Les choses et les mots de Mihalcean / The Words and Things of Mihalcean », Espace Sculpture, no 35, , p. 11–16 (ISSN0821-9222 et 1923-2551, lire en ligne, consulté le )
↑« Gilles Mihalcean », sur Musée régional de Rimouski, (consulté le )