Gilbert Gratiant arrive en métropole à l'âge de dix ans[2]. Il est élève en khâgne au lycée Henri-IV, où il a comme professeur Alain[2]. Il est mobilisé en 1914, durant la Première Guerre, à l'issue de laquelle il est invalide de guerre. Il est reçu à l’agrégation d’anglais en 1923[3], et est nommé au lycée Schoelcher, où il a comme élèves Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas. Cofondateur de la revue Lucioles, il écrit des textes de critique littéraire. Il est ensuite nommé professeur au lycée de Montpellier où il publie ses premiers poèmes en français, puis à Paris à partir de 1933[4].
Il adhère au parti communiste vers 1920. « Joseph lévé ! » est son premier poème en créole, écrit vers 1935. Il participe en 1956 au premier Congrès international des écrivains et artistes noirs à Paris, et en 1960 fait partie du Front antillo-guyanais pour l’autonomie animé notamment par Marcel Manville et Édouard Glissant[2].
↑Kathleen Gyssels, « La Fontaine à Saint-Domingue, ou la postérité des Fables dans l'Univers de Plantation », Le Fablier. Revue des Amis de Jean de La Fontaine, no 22, , p. 71 (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean-Louis Joubert, « Gilbert Gratiant — (1895-1985) », dans Encyclopædia Universalis (lire en ligne).
Voir aussi
Bibliographie
Jean-Louis Joubert, « Gilbert Gratiant, poète créole », in Gilbert Gratiant. Fables créoles et autres écrits, Paris, Stock, 1996, p. 17-26.