Gian Vittorio RossiGian Vittorio Rossi
Gian Vittorio Rossi est un érudit italien, également connu sous le nom de Janus Nicius Erythræus, né à Rome en 1577, mort dans la même ville en 1647. BiographieGian Vittorio Rossi naquit à Rome, en 1577, de parents peu favorisés de la fortune. Il fit ses études au Collège romain, où il eut pour maîtres les PP. Francesco Benci, Orazio Torsellini et Girolamo Brunelli. Ses progrès furent d’abord peu remarquables ; mais, ayant perdu son père et sentant la nécessité d’assurer son existence par ses talents, il redoubla de zèle et acquit de grandes connaissances dans les langues anciennes, la philosophie et la jurisprudence. Son professeur de droit, Lepido Piccolomini, lui persuada d’embrasser la profession d’avocat : mais la mort de son maître lui permettant de suivre son goût, il se livra tout entier à la culture des lettres. Admis bientôt après à l’Académie des Humoristes, il s’en montra l’un des membres les plus assidus et y donna tant de preuves de capacité que Marcello Vestri, secrétaire des brefs et homme de mérite, conçut le projet de lui résigner son emploi. Malheureusement Vestri mourut avant d’avoir fixé le sort de son protégé. Le cardinal Mellini le choisit, en 1608, pour l’accompagner dans sa légation d’Allemagne, avec le titre de secrétaire ; mais, à quelque distance de Rome, il tomba malade et ne put continuer le voyage. Rossi fut attaché, l’année suivante, à la maison du cardinal Peretti : mécontent de son patron, il fit d’inutiles démarchés pour se procurer un emploi qui le rendit plus indépendant, tandis qu’il voyait les honneurs et les dignités s’accumuler sur des hommes auxquels il se croyait bien supérieur. Les dédains et les affronts qu’il fut obligé de dévorer aigrirent son caractère naturellement confiant et lui laissèrent un fonds de mélancolie qui perce dans la plupart de ses écrits. Après la mort du cardinal Peretti, arrivée en 1629[1], Rossi, se trouvant trop vieux pour reprendre le métier de solliciteur, se retira sur le mont Onuphre, dans un lieu solitaire, résolu de consacrer le reste de sa vie à l’étude. Le cardinal Chigi, depuis pape sous le nom d’Alexandre VII, se déclara son protecteur et devint bientôt son ami le plus tendre. C’est en partie aux bontés de ce prélat que Rossi dut le calme et l’aisance dont il put enfin jouir. Recherché des grands et des savants et entouré de l’estime publique, il parvint à un âge avancé sans en connaître les désagréments ni les infirmité. Il mourut le 13 novembre 1647[2] et fut enterré dans une chapelle qu’il avait fait construire du produit de ses épargnes. Les ermites de la congrégation du bienheureux Pierre de Pise, ses héritiers, lui firent ériger un tombeau décoré d’une épitaphe rapportée par plusieurs auteurs. ŒuvresGian Vittorio Rossi écrivait en latin avec une très-grande pureté de style. On a de lui :
Notes
Voir aussiSource
Articles connexesLiens externes
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