Giórgos PapakonstantínouGiórgos Papakonstantínou
Giórgos Papakonstantínou, en grec moderne : Γιώργος Παπακωνσταντίνου, né le à Athènes, est un homme politique grec, ancien membre du PASOK. BiographieDocteur en économie de la London School of Economics et diplômé de l'université de New York, Giórgos Papakonstantínou passa dix ans au service de l'OCDE à Paris. En 1998, il devint conseiller du Premier ministre Costas Simitis, puis du ministre des finances de l'époque pour la « société de l'information ». Il enseigna l'économie à l'Université d’économie d’Athènes entre 2003 et 2007. En 2007, il fut élu député au parlement hellénique pour le nome de Kozani, puis député européen en 2009. Rôle dans la crise des finances grecqueÀ la suite de la victoire du PASOK en 2009, il est nommé ministre des Finances dans le gouvernement Giórgos Papandréou. Quelques semaines après qu'il prenne ses fonctions, il découvre qu'il hérite d'un déficit des comptes publics beaucoup plus élevé que les chiffres officiels présentés sous le précédent gouvernement de Nouvelle Démocratie (Grèce). Il se retrouve ainsi en première ligne de la gestion de la crise grecque et aura notamment pour rôle de négocier un plan de sauvetage européen, et l'instauration de multiples programmes d'austérité. Face à la montée de son impopularité, il est remplacé comme ministre des finances par Evangelos Venizelos le , et est nommé ministre de l'Environnement. Reconduit par Loukás Papadímos le , son mandat prend fin le . En , il est exclu de son parti dans le cadre du scandale dit de la « liste Lagarde ». Il aurait effacé de cette liste de détenteurs de comptes en Suisse trois noms de personnalités grecques proches de sa famille[1]. Papakonstantinou rejette formellement ces allégations[2]. En 2015, la Cour de Justice grecque va lever la plupart des charges contre lui, après qu'il était été démontré que la clé USB contenant le fichier dans lequel certain nom avaient été supprimés n'était pas la sienne, et que les personnes concernées dans la liste n'étaient pas coupable d'évasion fiscale. Il obtiendra néanmoins une sentence minime d'un an de prison avec sursis pour écart de conduite[3]. Papakonstantínou publie en un livre dans lequel il raconte la crise grecque et son rôle dans cette crise[4]. Notes et références
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