Germaine GardeyGermaine Gardey
Germaine Gardey, née à Saint-Androny le et morte à Paris 12e le [1], est une artiste-peintre française du XXe siècle dont la peinture figurative s'est peu à peu dépouillée pour aller vers une forme d'abstraction[2]. BiographieGermaine Gardey naît le à Saint-Androny, commune riveraine de la Gironde. La présence de cet estuaire, l'eau, les marais, la lumière auront une influence sur son œuvre tout au long de sa vie. 1921-1924 Elle étudie aux Beaux-Arts de Bordeaux: le dessin avec Gauthier, la peinture avec Paul Quinsac et la sculpture avec Gaston Veuvenot Leroux. 1924-1928 Elle est admise aux Beaux-Arts de Paris où elle est élève de Louis Roger et de Lucien Simon en peinture, tandis qu'à l'Académie de la Grande Chaumière, elle fréquente l'atelier de peinture d'Othon Friesz et celui de sculpture de Robert Wlérick. Elle se marie en 1928, et a 3 enfants. Elle meurt à Paris le . Son œuvreL'enseignement académique reçu lui donne de solides bases techniques, qui lui permettront une grande liberté d'expression et l'affirmation franche de sa forte personnalité. Tout sujet l'intéresse, aussi abordera-t-elle aussi bien les marines que les fleurs, les paysages, les portraits, les scènes de genre, les natures mortes... Sur le motif, Germaine Gardey fait des croquis et utilise la gouache sur papier, le crayon gras venant appuyer le trait, afin de noter l'essentiel de ce qu'elle observe. En atelier, elle interprète ces impressions reçues sur toile, en peignant à l'huile , au pinceau, au couteau, au ...pouce! D'une peinture figurative, elle évoluera peu à peu, naturellement, par simplification des sujets, vers une peinture dépouillée, au bord de l'abstraction, où matière et couleurs dominent. Expositions, salons, achats officielsSa grande imagination créative est sans cesse renouvelée, elle travaille quotidiennement, de sorte qu'elle a une grande production de toiles et de gouaches. Ainsi, de 1932 à 1984, elle a exposé une soixantaine de fois, tant à Paris qu'en province. Elle participe 3 fois au Salon d'automne et 2 fois au Salon de la Marine ainsi qu'au Salon Le Sport dans l'Art. Une trentaine d’œuvres ont fait l'objet d'achats officiels. L’État achète six fois des œuvres de Germaine Gardey, la Ville de Paris, celle de Colombes, celle de Vincennes ainsi que l'Ile de Groix en acquièrent à trois reprises. Depuis sa disparition, plusieurs de ses œuvres ont été exposées :
Critiques
Résistance
Bibliographie
Notes et référencesLiens externes
|