Georges Michel Vietinghoff
Georges Michel de Vietinghoff[1], né le à Beckhof, district de Frauenburg, (Courlande), mort le à Versailles[2] (Yvelines), est un général de division de la Révolution française. États de serviceEnseigne dans les gardes de Lituanie au service de la Pologne de 1738 à 1744, il entre le comme lieutenant en second au régiment allemand de Lowendal-infanterie au service de la France. En 1744 et 1745, il est employé comme aide de camp de Lowendal, et il est blessé à la jambe au siège de Tournai en 1745. Le il reçoit ses galons de capitaine en second, au régiment de Nassau-Saarbrück, et ceux de capitaine en pied le . Il fait alors partie des officiers de l'escorte de Marie Josèphe de Saxe se rendant en France pour épouser le dauphin Louis, veuf de sa première épouse. En 1747 et 1748, il devient aide de camp du maréchal de Saxe en Flandre, et le il est nommé lieutenant-colonel à la suite du régiment de Nassau-Usingen. le il est muté à la suite du régiment d'Alsace-infanterie, et il obtient une commission de colonel le . En , il est nommé premier gentilhomme d’ambassade à la suite de Monsieur le marquis de L’Hôpital (en) à Saint-Pétersbourg. Il est blessé le , à Zorndorf, et en 1759, il rejoint l'armée des côtes en France. Le il reçoit son brevet de colonel, commandant le régiment Vierzet Liégeois, et il est fait Chevalier du Mérite militaire le . De 1760 à 1762, il sert en Allemagne, et le , après le rattachement de son régiment au service de l’Autriche, il prend le commandement du régiment royal Bavière. Il épouse Dorothée Salomé Wolff, fille de Jean Frédéric Wolff, banquier et sénateur de Strasbourg, avec laquelle il aura 4 filles et un fils. Il est nommé brigadier d'infanterie le , et colonel-lieutenant du même régiment le . Habitant Strasbourg, il demande son admission au corps de la noblesse immédiate de basse Alsace qui lui est accordée le . Le , il est employé comme brigadier à l'armée de Broglie, et il est promu maréchal de camp le . Le il commande une brigade d'infanterie dans la 1re division d'Alsace, et il est élevé au grade de commandeur du Mérite militaire le . En 1789 il prend une part active à la protection de la population contre les exactions de bandes révolutionnaires et empêche le sac et l'incendie du château des Waldner de Freundstein. Il libère ensuite la ville de Cernay et poursuit sur Thann pour rétablir l'ordre. Le , il est employé dans une division militaire, et il est nommé le , lieutenant-général commandant la 4e division militaire à Nancy. En , il commande à Compiègne une réserve d'une vingtaine de bataillons de volontaires, avant de prendre le le commandement de la 17e division militaire et la réserve couvrant Paris[3]. Le , il commande la 22e division militaire à Tours, non compris dans la réorganisation des états-majors du . Il est un des gardes de Louis XVI au cours de son procès, puis il est suspendu de ses fonctions le . Autorisé à prendre sa retraite le , il obtient une pension de 10 000 francs le suivant, et il est admis au traitement de réforme du grade de général de division le . Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le . Il meurt le , à Versailles. Le , la garnison de Versailles lui rend les honneurs funèbres. Distinctions
Notes et référencesSources
Voir aussi
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