Georges Leygues (frégate)
Le Georges Leygues est une frégate de lutte anti-sous-marine de la marine nationale. Elle a donné son nom à la classe éponyme (type F70). C'est la première des sept unités de type F70. Son indicatif visuel est D640 et son indicatif international FAGL. Elle a été en service de 1979 à 2013. La frégate était parrainée par la ville de Villeneuve-sur-Lot, ville de naissance de Georges Leygues, principal ministre de la marine sur la période 1917-1933. HistoriqueD'abord admis au service actif en 1978 sous la désignation de corvette "type C70", le Georges Leygues est ensuite classé frégate "type F70", le [2]. Le Georges Leygues aurait détenu le record de vitesse dans la flotte française pour les bâtiments de sa génération avec une pointe de vitesse de 36 nœuds[3]. En 1999, le bâtiment quitte Toulon pour Brest, son nouveau port base. Il devient alors la conserve du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc qu'il accompagnera jusqu'à son avant-dernière croisière de l'école d'application, en 2009. L'adaptation à la mission de formation des officiers élèves de l'école navale, de l'école du commissariat de la marine ainsi que celle des médecins des armées destinés à servir dans la marine conduit à une réorganisation interne de la frégate. D'abord, pour loger les officiers-élèves, l'équipage du bâtiment passe de 250 à 200 marins[4].Ensuite la zone « avia », proche du hangar, qui accueille en temps normal le personnel des détachements des flottilles d'hélicoptères de l'Aéronavale est réaménagée en locaux vie de manière à pouvoir accueillir, loger et instruire les officiers-élèves au cours des missions du groupe école d'application des officiers de marine (GEAOM). La salle de conférence Richelieu, installée dans une ancienne soute à torpilles, à proximité immédiate du hangar aviation, est un exemple de ces aménagements. Le Georges Leygues est en indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER) du au . Comme sur toutes les frégates de ce type, les travaux comportent le renforcement de la coque par la pose sur le bordé des hauts de chaque muraille, de longerons latéraux d’une longueur de soixante mètres. Ces longerons comportent tous les 1,50 mètre une cloison interne, transversale, face aux couples du navire et renforçant ainsi la rigidité de la poutre-navire. La taille des renforts soutenant le pont principal a été doublée, les encastrées de pont à la descente des roofs ont été changées. La stabilité du bâtiment est maintenue par l’adjonction de 210 tonnes de béton dans les fonds et la transformation de soutes à gazole en water-ballasts. Depuis [5], la frégate escorte tous les ans le bâtiment de projection et de commandement (BPC) choisi pour former les officiers de marine[6] en remplacement de la Jeanne d'Arc, jusqu'au désarmement du Georges Leygues prévu en [7]. La dernière IPER avec passage majeur au bassin, le dernier prévu avant la fin de vie de la frégate, a eu lieu en [8], nécessitant un mouvement du pont de Recouvrance. Pour son retrait définitif du service actif, la frégate a rentré ses couleurs pour la dernière fois, le vendredi 21 mars 2014 à 11 heures[9]. CaractéristiquesArmementÀ son lancement, il est armé de 4 missiles anti-navire MM38 Exocet (4 Exocet), d'un système anti-aérien Crotale avec 8 missiles sur rampes (26 Crotale), d' un canon de 100 mm Mod. 1968 CADAM, de deux canons anti-aérien de 20 mm Oerlikon Mk 10 Mod. 23, de deux mitrailleuses de 12.7 mm et de deux catapultes fixes pour torpilles anti-sous-marines L 5 mod 4 (10 torpilles). Il embarque deux hélicoptères Westland Lynx[10]. NavigationLe Georges Leygues est équipé de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 créées par Sagem. EngagementsOpérations marquantes de la vie opérationnelle du Georges Leygues :
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesUn autre bâtiment a porté ce nom, le croiseur Georges Leygues (1933-1959). |