Georges Hébert (peintre)

Georges Jean-Baptiste Hébert
Naissance
Décès
(à 66 ans)
Paris 16e
Nationalité
Activité
Maître
Enfant

Georges Jean-Baptiste Hébert, né à Rouen le et mort à Paris 16e le [2], est un peintre français.

Biographie

Fils d’un notaire honoraire à Rouen, il est l’élève d’Ernest Hébert, ancien directeur de l’Académie de France à Rome. Après avoir terminé ses études à Paris aux collèges Stanislas et Saint Louis, il suit la vocation qu’il ressent dès sa jeunesse pour les beaux-arts en se consacrant aussitôt à l’étude de la peinture. Il visite l’Angleterre, puis séjourne un an en Algérie, où il étudie la civilisation arabe, qui a une grande influence sur sa première manière.

De retour en France, il étudie spécialement les maîtres coloristes, et reçoit les conseils d’Eugène Delacroix. Il expose, pendant quinze ans, à Paris et dans les principales villes de province ainsi qu'à l’étranger. Après avoir traité plusieurs sujets religieux, dont une toile de dix-sept pieds commandée pour une église des environs de Paris, et avoir produit beaucoup de tableaux de genre Louis XV, chevaux, paysages, etc., il se livre presque exclusivement à l’exécution de portraits, dont il peint un grand nombre à Paris et à Rouen, dans des familles très connues de l’époque. On lui doit également une série d’études du corps humain, grandeur nature, dont quelques-unes sont fort remarquées au Salon de 1870 — Salon auquel il participe de 1861 à 1882[1].

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, il sert en qualité de sous-lieutenant dans la légion des mobilisés de Dieppe. En 1873, il parcourt l’Italie, visitant notamment Turin, Milan, Florence, Venise, Naples et Rome où il rencontre à nouveau son maître à la villa Médicis.

Il avait épousé Jeanne Stevens (1856 Bruxelles - 1903 Paris), fille d'Arthur Stevens (1825 - 1890), critique d'art et marchand de tableaux, et de Mathilde Kindt (1835 Bruxelles - 1886 Paris). Ils eurent Jean Hébert-Stevens, né le 27 juillet 1888 à Maisons-Laffitte et mort le 7 mars 1943 à Paris, qui fut peintre et maître-verrier.

Reconnaissance

Il a obtenu, dès ses débuts, plusieurs médailles dans les expositions de province : une récompense à Rouen, la médaille d’or quelques années après, et ensuite d’autres médailles aux expositions du Havre, de Caen, etc. Les critiques d’art ont consacré, dans les journaux, beaucoup d’articles à son œuvre, qui se compose de plus de cent toiles de diverses dimensions.

Œuvre partiel

  • À la source, étude, Salon de Paris 1870 ;
  • Baigneuses, étude, Salon de Paris 1870 ;
  • Campement de Chaudronniers hongrois ;
  • Chaudronnière hongroise ;
  • II farniente ;
  • Jésus chez Marthe et Marie, tableau acquis par la Société des amis des arts de Rouen ;
  • La Femme adultère ;
  • La Pensée, 1876 ;
  • Jeune fille de la campagne de Rome, 1876 ;
  • La Perle d’Orient, Salon de Paris, 1884 ;
  • Le Crucifiement ;
  • Portrait d’enfant, 1873 ;
  • Rendez-vous de chasse sous Louis XV ;
  • Saint-Sébastien ;
  • Kawadji (un Marchand de café), scène orientale ;
  • Saint Sébastien ;
  • Portraits d’enfants ;
  • Un assez grand nombre de Portraits exposés au Salon de Paris, de 1861 à 1873 ;
  • Deux Portraits anonymes en 1874-75.

Notes et références

Sources

  • Adolphe Bitard, Dictionnaire de biographie contemporaine, française et étrangère : contenant les noms, prénoms, pseudonymes de tous les personnages célèbres du temps présent l’histoire de leur vie, de leurs actes et de leurs œuvres la date de leur naissance et des principaux événements de leur carrière, etc., Paris, Maurice Dreyfous, , 1198 p. (lire en ligne), p. 642.
  • Biographie nationale des contemporains : rédigée par une Société de gens de lettres sous la direction de M. Ernest Glaeser, Paris, Glaeser et cie, , 833 p. (lire en ligne), p. 388.

Liens externes