Dès 1941 il enseigne l'histoire de l'Église à la Starr King School for the Ministry(en) de Berkeley, et à la Pacific School of Religion(en), alors qu'il prépare sa thèse de théologie, The Norman Anonymous of AD 1100[2],[3]. Williams obtient son doctorat en cette matière à l'Union Theological Seminary de New York, en 1946. Dès l'année suivante, il enseigne à la Harvard Divinity School (HDS) dont il devient doyen, en 1953[3]. Avec l'aide de plusieurs collègues, Williams publie, en 1954, la première étude complète de l'histoire de Harvard et de l'importance de sa Divinity School, The Harvard Divinity School: its place in Harvard University and in American culture[4]. En 1956, il est nommé à la chaire Winn d'histoire ecclésiastique de la HDS. Williams est délégué officiel avec statut d'observateur au concile Vatican II, de 1962 à 1965. Il y rencontre entre autres l'archevêqueKarol Wojtyla, avec lequel il partage un intérêt académique pour la Réforme en Pologne[5]. Il publie d'ailleurs en 1981, The Polish Brethren, qui relate l'histoire de la Petite Église polonaise de 1601 à 1685[6]. Williams devient en 1963 titulaire de la prestigieuse Hollis Chair of Divinity, jusqu'à sa retraite en 1980[5].
Au cours de sa carrière académique, Williams a publié environ deux cents articles et quelque quinze ouvrages[2]. Parmi ceux-ci, on peut citer l'un des plus récents, The mind of John Paul II : origins of his thought and action[7], qui montre son attachement au dialogue entre protestants et catholiques[2]. Cette ouverture d'esprit lui vaut d'ailleurs d'être fait chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand par le Saint-Siège[2]. En outre, il était le premier chef de la société pro-vie Americans United for Life[8].
Quelques ouvrages et articles
The Polish Brethren : Documentation of the History and Thought of Unitarianism in the Polish-Lithuanian Commonwealth and in the Diaspora 1601-1685, Scholars Press, 1980, (OCLC3361155).
The radical Reformation, Philadelphia, Westminster Press, 1962, (OCLC781242219).
Unterschiede zwischen dem polnischen und dem siebenbürgisch-ungarischen Unitarismus und ihre Ursachen, in: Wolfgang Deppert/Werner Erdt/Aart de Groot (Hrsg.): Der Einfluß der Unitarier auf die europäisch-amerikanische Geistesgeschichte, Peter Lang Verlag, Frankfurt am Main/Berne/New York/Paris 1990, (OCLC23905329), p. 33-57.
Article The Attitude of Liberals in New England toward Non-Christian Religions, 1784–1885, Crane Review 9.
Notes et références
↑ ab et cVetter, « George Huntston Williams: Historian of the Christian Church »