Georg Ludwig Hartig

Georg Ludwig Hartig
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Écrivain, professeur d'université, scientifique de la forêtVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Friedrich Christian Hartig (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Friedrich Karl Hartig (d)
Ernst Friedrich Hartig (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Theodore Elisabeth Klipstein (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Vue de la sépulture.

Georg Ludwig Hartig (né le à Gladenbach, près de Marbourg – mort à Berlin le ) est un agronome allemand réputé pour ses travaux de sylviculture.

Biographie sommaire

Après une formation professionnelle en agriculture à Harzburg, Hartig étudia à l’Université de Giessen de 1781 à 1783. En 1786 il fut engagé comme intendant des forêts du prince de Solms-Braunfels à Hungen en Vettéravie, où il ouvrit une école de sylviculture.

En 1791, il publie son fameux ouvrage Instruction sur la culture du bois, à l'usage des forestiers qui décrit la méthode de « repeuplement naturel » comme une suite de « coupes dites éclaircissements » , suivie d'une «coupe définitive». Cet ouvrage est traduit par Jacques-Joseph Baudrillart en 1805 puis largement diffusé au sein de l'Administration forestière française. Cette méthode correspond actuellement à celle de la régénération naturelle par coupes progressives.

Devenu en 1797 inspecteur des forêts du prince d’Orange-Nassau, il continua d'enseigner la culture des arbres à Dillenburg, où le nombre d'élèves s'accroissait sans cesse. Puis Napoléon Ier décréta la dissolution de la principauté en 1805, mais dès 1806 Hartig était nommé inspecteur en chef des Eaux et Forêts à Stuttgart, d'où on le rappela en 1811 à Berlin pour y exercer les mêmes fonctions. Après la défaite de la Prusse lors des guerres napoléoniennes, le baron H. Fr. vom Stein réforme le système étatique de fond en comble. Il est confronté à l'énorme tâche de restructurer l'administration forestière complètement désolée. La formation des forestiers a été suspendue pendant des années. Les membres du corps équestre de la police militaire de la circonscription constituent davantage une formation militaire qu'une unité administrative. Ils sont en grande partie payés en nature, les "Accidentien", ce qui ouvre la porte à la corruption. Il continuait d'enseigner, et même parvint à intégrer la sylviculture parmi les enseignements de l’Université de Berlin, dont il devint professeur honoraire en 1830.

Le Mémorial Hartig à Darmstadt.

Il mourut à Berlin le et il est enterré au cimetière de Dorotheenstadt.

Son fils Théodore (1805-1880), puis son petit-fils Robert (1839-1901) poursuivirent son œuvre.

Œuvres (sélection)

  • G. L. Hartig (trad. J.-J. Baudrillart), Instruction sur la culture du bois, à l'usage des forestiers [« Anweisung zur Holzzucht für Förster »], Paris, Levrault, Schœll & Cie, (réimpr. 2e éd. en français 1805) (lire en ligne)[1]
  • Physicalische Versuche über das Verhältniß der Brennbarkeit der meisten deutschen Wald-Baum-Hölzer...etc, 1794
  • Anweisung zur Taxation und Beschreibung der Forste (Instructions sur la fiscalité et la description de la forêt ou traité d'aménagement forestier), Gießen, 1795[1]
  • Grundsätze der Forst-Direktion, Hadamer : Neue Gelehrten Buchhandlung, 1803
  • Lehrbuch für Förster und die es werden wollen (Livre pour l'instruction des forestiers et de ceux qui veulent le devenir), (3 vols.), Stuttgart, 1808[1]
  • Kubiktabellen für geschnittene, beschlagene und runde Hölzer, 1815 (10th ed. Berlin, 1871)
  • Lehrbuch für Jäger und die es werden wollen...etc., (2 vols.), Stuttgart 1810/1812
  • Beitrag zur Lehre von der Ablösung der Holz-, Streu- und Weideservituten, Berlin, 1829
  • Die Forstwissenschaft in ihrem ganzen Umfange...etc, Berlin, 1831
  • Lexikon für Jäger und Jagdfreunde oder waidmännisches Conversations-Lexikon, 1836, (2nd ed. Berlin, 1859-1861)

Theodor Hartig et son fils Robert publièrent eux-mêmes de nombreux ouvrages relatifs à la sylviculture : l'un des livres de Robert Hartig a été traduit en anglais par W. Somerville et H. Marshall Ward sous le titre Diseases of Trees (1894).

Source

(en) « Georg Ludwig Hartig », dans Encyclopædia Britannica [détail de l’édition], (lire sur Wikisource).

Notes et références

  1. a b et c Huffel 1929, p. 9

Bibliographie

  • Gustave Huffel, Les débuts de l'enseignement forestier en France par Bernard Lorentz, 1825-1830, Nancy, coll. « Annales de l'École nationale des Eaux et Forêts, vol . III », , 135 p. (lire en ligne) ;
  • (de) Richard Heß (de), « Hartig, Georg Ludwig », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 10, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 659-665
  • (de) Kurt Mantel (de), « Hartig, Georg Ludwig », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 7, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 711–712 (original numérisé).
  • Albrecht Milnik: Georg Ludwig Hartig. Dans : Albrecht Milnik (éd.) et al.: Im Dienst am Wald – Lebenswege und Leistungen brandenburgischer Forstleute. Brandenburgische Lebensbilder. Verlag Kessel, Remagen-Oberwinter 2006, (ISBN 3-935638-79-5), S. 115–119.
  • Hans-Joachim Weimann (de) : Hartigiana - Kurze Lebens- und Familiengeschichte des Staatsrathes und Ober-Landforstmeisters Georg Ludwig Hartig und dessen Gattin Theodore, geborene Klipstein. Wiesbaden 1990
  • Hans-Joachim Weimann : Georg Ludwig Hartig Dans : Biographien bedeutender hessischer Forstleute. Georg-Ludwig-Hartig-Stiftung & J. D. Sauerländer, Wiesbaden et Francfort-sur-le-Main 1990. (ISBN 3-7939-0780-5)
  • Theodora Hartig, Karl Hasel (de), Wilhelm Mantel (de) (éd.) : Georg Ludwig Hartig im Kreise seiner Familie. Kurze Lebens- und Familiengeschichte des Staatsrats und Oberlandforstmeisters Georg Ludwig Hartig. Göttingen 1976
  • Autorenkollektiv : Georg Ludwig Hartig (1764 – 1837) zum 150. Todestage. (Festakt zum 11. März 1987 in Gladenbach; Vorträge und Dokumentation.) Mitteilungen der Hessischen Landesforstverwaltung, volume 21. Sauerländer, Francfort-sur-le-Main 1987, (ISBN 3-89051-064-7)

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