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Georg Friedrich Haas est un compositeurautrichien né le à Graz (Autriche). Il a enseigné à la Musikhochschule de Graz, puis (2005-2013) à la Musikhochschule de Bale et successivement à la Columbia University de New York. C'est l’un des compositeurs autrichiens les plus importants de sa génération.
Biographie
Georg Friedrich Haas étudie la composition avec Gösta Neuwirth, le piano avec Doris Wolf et l’enseignement musical à l’université de Graz. Il poursuit ses études auprès de Friedrich Cerha au conservatoire de Vienne. Enfin, il participe à plusieurs reprises aux cours d’été de Darmstadt ainsi qu’au stage de composition et d’informatique musicale de l’Ircam à Paris.
Fondée sur l’intégration du spectre harmonique ainsi que sur la dialectique entre les parties individuelles et le son global qui en résulte, la musique de Georg Friedrich Haas a toujours induit l’expérimentation sonore. Réalisant les limites des possibiltés acoustiques et harmoniques de la gamme tempérée, le compositeur s’intéresse à la microtonalité. Il est aussi très attaché à l’indistinct, comme en témoignent ses pièces à exécuter dans l’obscurité totale. Son intérêt pour le lyrique s’est exprimé dans son opéra Melancholia, sur un texte de Jon Fosse (Paris, 2008).
Depuis 1978, Georg Friedrich Haas a enseigné le contrepoint, les techniques de composition, l’analyse et l’introduction à la musique microtonale à la Musikhochschule de Graz ; en 2003 il a été nommé professeur de faculté.
Par suite d'une votation organisée par la revue italienne Classic Voice, sa composition in vain (2000) a été choisie comme l'œuvre la plus remarquable depuis l'an 2000 dans la musique d'art[1] ; Haas a été considéré le compositeur vivant le plus significatif.
2005 : Ritual, für zwölf große Trommeln und drei Blaskapellen
2005 : Sieben Klangräume
2006 : Hyperion. Konzert für Lichtstimme und Orchester
2007 : Bruchstück. Pour orchestre
2007 : Concert pour piano et orchestre
2007 : Quatuor à cordes no 2
2008 : Melancholia. Opéra en trois parties. Commande de l’Opéra de Paris, création mondiale
2010 : Limited approximations. Pour six pianos accordés en micro-tons et orchestre.
2021 : poème symphonique concertant, pour violon, contraforte et orchestre
Écrits
""Arc-en-ciel" op.37: Ivan Wyschnegradskys behutsame Annäherung an das Zwölftonintervall", dans Horst-Peter Hesse (dir.), Mikrotöne IV. Kongressbericht über das 4. internationale Symposium "Mikrotonforschung, Musik mit Mikrotönen, ekmelische Musik", Salisbourg, 2–, Munich, Nymphenburg, coll. "Grundfragen der mikrotonalen Musik", 1993, p. 79-82
"Die Verwirklichung einer Utopie: Ultrachromatik und nicht-oktavierende Tonräume in Ivan Wyschnegradskys mikrotonalen Kompositionen", dans Claus Ganter (dir.), Harmonik im 20. Jahrhundert, Vienne, WUV, 1993, p. 87-100
"Die Abbildung akustischer Phänomene als Material der kompositorischen Gestaltung", Ton, no 4, 1996 – no 1, 1997, p. 24-27
"Jenseits der zwölf Halbtöne", Salzburger Festspiele 1999, Salisbourg, 1999, p. 17-23
"Mikrotonalitäten als Kompositionselement", Österreichische Musikzeitschrift, no 54/6, 1999, p. 9-15[4]
"Fünf Thesen zur Mikrotonalität", Positionen: Beiträge zur neuen Musik, no 48, 2001, p. 42-44
""Der eigenen Fantasie mehr Raum geben"", Österreichische Musikzeitschrift, no 58/10, 2003, p. 20-25[5]
(de) Lisa Farthofer, Georg Friedrich Haas: Im Klang denken, Saarbrücken, Pfau, (ISBN978-3-89727-372-6).
Notes et références
↑(it) Pierluca Lanzilotta, L'euforia di Bruckner e la catastrofe di Schüssel: "in vain" di Georg Friedrich Haas, Parme, Conservatorio di Musica,
↑(de) Christoph Becher, « Georg Friedrich Haas: Violinkonzert (1998): UA15. Mai, Wiener Musikverein (GS) », Österreichische Musikzeitschrift, vol. 53, , p. 52-53 (DOIhttps://doi.org/10.7767/omz.1998.53.5.52).