Les Geoplanidae terrestres sont des animaux de corps allongé, plat, d'aspect lisse (ni pattes ni anneaux) et légèrement gluant. Ils n'ont ni yeux ni bouche visibles et se déplacent lentement[1].
Écologie et comportement
Certaines espèces de Geoplanidae sont invasives. Parmi celles-ci, on notera :
Dans la tribu des Anzoplanini Winsor, 2006, le genre Fyfea Winsor, 2006 est Marionfyfea Winsor, 2011. Fyfea était déjà utilisé comme genre de gastéropode.
Dans la tribu des Caenoplanini Ogren & Kawakatsu, 1991 :
Le genre Coenoplana Moseley, 1877 est Kontikia Froehlich, 1954
Le genre Elattodemus Haslauer-Gamisch, 1982 est Caenoplana Moseley, 1877
Le genre Parakontikia Winsor, 1991 est Kontikia Froehlich, 1954. C'est un synonyme junior de Kontikia Froehlich, 1955.
Dans la tribu des Pelmatoplanini Ogren & Kawakatsu, 1991, le genre Permatoplana Kawakatsu & Basil, 1971 est Pelmatoplana Graff, 1896 . C'est une erreur orthographique dans la littérature.
La sous-famille des Timyminae Almeida & Carbayo, 2021, qui contenait autrefois le genre typeTimyna, est maintenant vide d'espèce.
La sous-famille des Anzoplaninae Winsor, 2006 est la tribu des Anzoplanini Winsor, 2006. Cela a été révisé par Sluys et al. en 2009.
La sous-famille des Caenoplaninae Ogren & Kawakatsu, 1991 est la tribu des Caenoplanini Ogren & Kawakatsu, 1991
La sous-famille des Eudoxiatopoplaninae Winsor, 2009 est la tribu des Eudoxiaotopoplanini Winsor, 2009
La sous-famille des Pelmatoplaninae Ogren & Kawakatsu, 1991 est la tribu des Pelmatoplanini Ogren & Kawakatsu, 1991.
L'espèce et l'humain
Attitude à suivre en face d'un Geoplanidae
Beaucoup de vers plats terrestres sécrètent de la tétrodotoxine — une toxine dangereuse — pour capturer leurs proies. Il est donc déconseillé de les prendre à main nue.
En cas de découverte d'un ver plat terrestre dans un jardin en France (pays où ils sont envahissants, nuisibles et sans prédateur connu), l'attitude à suivre est la suivante[4],[1] :
ne pas le toucher à main nue (on pourra le déplacer avec une allumette) ;
le prendre en photo, avec une lumière suffisante et un repère d'étalonnage (par ex. une pièce de monnaie) pour évaluer sa longueur ;
l’écraser (ou le placer dans un petit bocal étanche si on veut l'envoyer) ;
adresser les photos (sous licence libre), voire le spécimen, à Jean-Lou Justine au Muséum national d'histoire naturelle en précisant bien ses coordonnées et le lieu et circonstances de collecte ; on peut aussi téléverser les photos avec l'application INPN espèces.
(la) William Stimpson, « Prodromus descriptionis animalium evertebratorum quæ in Expeditione ad Oceanum, Pacificum Septentrionalem a Republica Federata missa, Johanne Rodgers Duce, observavit er descripsit. Pars I. Turbellaria Dendrocœla », Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, vol. 9, , p. 19-31 (lire en ligne)
Tyler, Schilling, Hooge & Bush, Turbellarian taxonomic database. Version 1.5 , 2006. Base de données
↑R. Sluys, M. Kawakatsu, M. Riutort et J. Baguñà, « A new higher classification of planarian flatworms (Platyhelminthes, Tricladida) », Journal of Natural History, vol. 43, nos 29–30, , p. 1763–1777 (DOI10.1080/00222930902741669)