Genevieve Taggard[2] naît à Waitsburg[3], dans le comté de Walla Walla, dans l'État de Washington, fille de James Nelson Taggard et Alta Gail Taggard née Arnold, tous deux enseignants. Ses parents sont des membres actifs de l'Église chrétienne des Disciples du Christ, et partent à Honolulu[4] quand elle a deux ans[5] où ils deviennent des missionnaires et fondent une école. Ces années à Hawaii sont heureuses, avec des compagnons de jeu farouches et polyglottes, ce qui contrastent avec la tristesse des brefs retours à Waitsburg en 1905-1906 et 1910-1912[6]. Elle va à la Punahou School(en) et elle commence à écrire de la poésie à l'âge de 13 ans.
En 1914, sa famille quitte Hawaii, et Taggard commence des études à l'université de Californie à Berkeley. Elle y devient un membre actif de la communauté politique et littéraire socialiste. Elle obtient son diplôme en 1919 et s'installe à New York en 1920[7].
À New York, elle travaille pour l'éditeur B. W. Huebsch(en) et, en 1921, elle cofonde le journal The Measure avec son ami Maxwell Anderson. Le de la même année, elle se marie avec le poète et romancier Robert Leopold Wolf avec qui elle a une fille le , Mary Alta « Marcia »[1]. Ses premières années de mariage sont célébrées dans son recueil For Eager Lovers[8]. Après avoir vécu à New Work durant la majeure partie des années 1920, elle part enseigner au Mount Holyoke College dans le Massachusetts de 1929 to 1930.
En 1931, elle obtient une bourse Guggenheim[9] après avoir écrit une biographie de Emily Dickinson[10]. Cette bourse lui permet de vivre à Majorque et Capri[6]. En 1932, elle accepte un poste de professeur au Bennington College. En 1934, Genieve Taggard divorce de Robert Wolf peu après l'admission de ce dernier en institution pour problèmes mentaux et prend un poste au Sarah Lawrence College où elle reste jusqu'en 1947. Elle se remarie le avec Kenneth Durant(en), un agent américain pour la Tass, l'agence de presse soviétique.
(en) Anne Hammond, « Genevieve Taggard: The Hawaiian Background to a Radical Poet », Hawaiian Journal of History, vol. 49, no 1, , p. 149–177 (ISSN2169-7639, DOI10.1353/hjh.2015.0015, lire en ligne, consulté le )
(en) Nancy Berke, Women Poets on the Left : Lola Ridge, Genevieve Taggard, Margaret Walker, Gainesville, University Press of Florida, , 202 p. (ISBN978-0-8130-2115-7)
(en) David Garrett Izzo, « Genevieve Taggard, 1894-1948 », dans American Women Writers, 1900-1945 : A Bio-bibliographical Critical Sourcebook, Greenwood Publishing Group, , 407 p. (ISBN9780313309434), p. 338-342.
(en) Elaine Showalter, chap. 6 « Genevieve Taggard », dans These Modern Women : Autobiographical Essays from the Twenties, Feminist Press at CUNY, coll. « Women's Studies », , 147 p. (ISBN9781558610071), p. 62-68.
(en) Robert McHenry, « Taggard, Genevieve (1894-1948) », dans Famous American Women : A Biographical Dictionary from Colonial Times to the Present, Courier Corporation, , 482 p. (ISBN9780486245232), p. 402.