Geneviève BironGeneviève Biron
Geneviève Biron est une haute fonctionnaire québécoise. Depuis 2024, elle est la présidente-directrice générale de l'agence Santé Québec. Avant sa nomination à ce poste, elle a dirigé les cliniques de sommeil Biron Groupe Santé, a fondé les cliniques d'imagerie médicale Imagix et la société de capital-risque Propulia Capital, et a siégé au conseil d'administration d'Hydro-Québec[1]. Vie personnelleGeneviève Biron est issue d'une famille où l'esprit entrepreneurial est fortement valorisé. Son père, Denis Biron, a fondé Biron Groupe Santé en 1952. Ses sœurs, Eve-Lyne et Caroline, ont également dirigé l'entreprise à différentes époques. Biron est mariée à Sylvain Poirier, un avocat et conseiller stratégique senior pour le réseau public de la santé. Carrière dans le secteur privéGeneviève Biron a dirigé Biron Groupe Santé, une entreprise familiale spécialisée dans les services de santé, de 2014 à 2021. Avant cela, elle a occupé divers postes au sein de l'entreprise, notamment comme vice-présidente aux opérations de 1998 à 2005 et directrice des ressources humaines de 1990 à 1998. Elle a également fondé Imagix, un réseau de cliniques en imagerie médicale, qu'elle a dirigé de 2005 à 2014. Après avoir quitté Biron Groupe Santé, elle a fondé Propulia Capital, une plateforme d'investissement dans les secteurs de la santé et des sciences de la vie, et est devenue membre du conseil d'administration d'Hydro-Québec en 2021. Nomination à la tête de Santé QuébecLe , Geneviève Biron est nommée présidente-directrice générale (PDG) de Santé Québec, une agence alors créée par le gouvernement pour chapeauter le réseau de la santé québécois[2]. Sa nomination a été le résultat d'un processus de sélection mené par une firme de chasseurs de têtes, Mandrake. Le salaire annuel de Geneviève Biron pour ses deux premières années de mandat à Santé Québec est de 652 000 $, ce qui en fait une des fonctionnaires les mieux payées du Québec. La nomination de Biron a suscité des critiques de la part de l'opposition politique et des syndicats, qui craignent une influence accrue du secteur privé dans le système de santé public. Biron a répondu ne pas avoir l'intention de favoriser le secteur privé dans le système de santé public. Parmi ses premières propositions, Biron souligne publiquement la nécessité de développer un indicateur de performance qui permettrait de mesurer la confiance du public envers le système de santé et en sa capacité d'offrir à des soins de santé accessibles et de qualité[3],[4]. Références
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