Les quartiers du Marais à Paris et du Village à Montréal sont des exemples de ce processus[1],[3],[4],[5], qui a aussi été observé dans les trente plus grandes métropoles américaines[6] comme New York, Los Angeles, Chicago, Toronto ou San Francisco[7]. Ces deux cas sont toutefois différents car le Marais a commencé à se gentrifier avant de connaître une densification de la population gay, alors que le Village est au contraire parti d'une importante démographie homosexuelle pour évoluer vers la gentrification[4].
Notes et références
↑ a et bColin Giraud, Quartiers gays, Presses universitaires de France, (ISBN978-2-13-060632-1, lire en ligne), « Chapitre 3. Dynamiques résidentielles de la gaytrification »
↑Alexis Duval, « La communauté gay actrice de la gentrification », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑(en-GB) Feargus O'Sullivan, « The 'gaytrification' effect: why gay neighbourhoods are being priced out », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )
↑Coling Giraud, « La vi(ll)e en rose ?
Quartiers gays et trajectoires homosexuelles à Paris et à Montréal », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 195, no 5, , p. 38-57 (ISSN1955-2564, DOI10.3917/arss.195.0038)