Gaspard Vincent Félix Giacomoni

 Gaspard Vincent Felix Giacomoni
Naissance
Savone (Drapeau de l'Italie Italie)
Décès (à 67 ans)
Aix-en-Provence (Var)
Origine Drapeau de l'Italie Italie
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17681818
Distinctions baron

Gaspard Vincent Felix Giacomoni, né le à Savone (république de Gênes), mort le à Aix-en-Provence (Var), est un général d'origine corse de la Révolution française.

États de service

Engagé dans l'armée française en 1768, il est capitaine en 1779, et fait carrière dans les Chasseurs Corses. Lieutenant-Colonel le du 1er régiment d'infanterie légère. Colonel le , au 27e régiment d'infanterie , il est promu au grade de général de brigade le . Il bénéficie ainsi de l'accélération révolutionnaire qui favorise les talents de chefs susceptibles de s'affirmer. Affecté à l'armée des Pyrénées orientales en , il en devient le chef d'état-major à compter du .

Il est élevé au grade de général de division le , en récompense de la victoire qu'il a remportée le 3 du même mois en repoussant l'ennemi au combat d'Orles. Suspendu de ses fonctions le , il est emprisonné comme suspect du au , sort qui constituait un mode d'épuration assez classique employé contre les généraux insuffisants.

Rétrogradé au rang d'adjudant-général (colonel d'état-major), il est brièvement réintégré au sein de l'armée d'Italie du au , date de sa mise en retraite d'office. Laissé de côté par l'Empire, il est en revanche pleinement réhabilité par la Restauration, qui voit en lui un personnage de confiance. Elle lui rend un rang de lieutenant-général honoraire et le nomme à la tête de la cour prévôtale du Var (juridiction politique destinée à réprimer les délits d'opinion et les complots : c'était donc un poste connoté sensible) en 1816, puis lui décerne un titre nobiliaire de baron en 1817.

Bibliographie

  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 500