Gaspard Gilbert Delamalle, né le à Paris et mort le dans la même ville est un avocat et haut fonctionnaire français, bâtonnier du Barreau de Paris à son rétablissement.
Biographie
Né à Paris le , fils de Jean Jacques Delamalle, chirurgien à Paris, membre du collège de Chirurgie et d’Élisabeth Baudeau, Gaspard-Gilbert Delamalle, fut reçu avocat au Parlement de Paris le .
Membre du Comité de l'Instruction Publique depuis 1807, nommé Conseiller de l'Université le , il devient donc, le , le premier Bâtonnier de Paris à la suite du rétablissement du Barreau.
Cinq ans auparavant, le , dans la Bibliothèque du lycée Charlemagne, Delamalle avait prononcé l'éloge de François Denis Tronchet « dernier Bâtonnier de l'Ordre des Avocats ».
Aimé Benoit, vicomte Delamalle (1788-1863), Maréchal de camp, Conseiller Général de la Nièvre ;
Charles Victor Delamalle (1791-1827), substitut du Procureur général à Paris puis Procureur général à Angers, dont la fille Agathe Delamalle (1819 - 1853) épousera Ferdinand de Lesseps (1805-1894), membre de l'Académie française, père de Jacques Delamalle.
Œuvres
Éloge de Suger, ministre et régent du royaume en réponse à la satire intitulée "Suger, moine de Saint-Denis" (1780)
Consultation délibérée a Paris, pour les quatre-vingt-quatre citoyens détenus dans la tour de Caen, depuis le (1791)
L'Enterrement de ma mère, ou Réflexions sur les cérémonies des funérailles et le soin des sépultures, et sur la moralité des institutions civiles (1794-1795)
Considérations sur le projet de faire juger les procès sur rapport dans les tribunaux civils (1799)
Éloge de Mr. Tronchet, sénateur, grand officier de la légion d'honneur, ancien premier président de la Cour de cassation, ancien avocat au Parlement de Paris, et dernier bâtonnier de l'ordre des avocats (1806)
Essai d'institutions oratoires à l'usage de ceux qui se destinent au Barreau (Paris - 1816-1822, 2 volumes)
De la filiation et de la paternité légitimes, et particulièrement de la règle: Pater est quem nuptiae demonstrant (1817)
Institut royal de France. Académie française. Discours qui a remporté le prix d'éloquence proposé par l'Académie française en 1820, et dont le sujet était : Déterminer et comparer le genre d'éloquence et les qualités morales de l'orateur du barreau et de l'orateur de la tribune, par M. Delamalle (1820)
Notice sur M. Angrand d'Alleray, lieutenant civil au Châtelet de Paris, mort, condamné révolutionnaire, le (1826)
Plaidoyers choisis et œuvres diverses (1827)
Notes et références
↑Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830, Volume 2, 1902