Il a été étudiant en arts à la East Texas State University. Il est marié à Helene Silverman et habite désormais[Quand ?] à Brooklyn.
Il appartient à la vague post-underground, qui commence avec la fin de la revue Arcade et les débuts de RAW[1], créé par Art Spiegelman, soit la deuxième génération des comics underground américains. Dans les années 1980, il publie, dans un catalogue de Ralph Records(en), le Rozz Tox Manifesto, un essai séminal[2] où il rejette la figure de la bohème artistique et encourage les artistes à pervertir le capitalisme de l'intérieur.
C'est le créateur du personnage de Jimbo (une bande dessinée « post-nucléaire punk-rock »), qui apparut en 1977 dans le fanzine punk Slash de Los Angeles. Il est considéré comme le père des comics punk[réf. nécessaire] et a réalisé de nombreuses affiches de concerts (comme celle de The Screamers, reprise sur les compilations Kill By deathet un peu partout[évasif]) et des pochettes de disques (pour Frank Zappa, Ralph Records, les Red Hot Chili Peppers , etc.)
Il a publié dans des journaux comme RAW, Time, Rolling Stone, The Entertainment Weekly, The New Yorker, a créé la série en ligne Pink Donkey pour le Cartoon Network. En 2008, PictureBox Inc., maison d'édition de Brooklyn a présenté une importante monographie de Panter. En France, ses dessins ont notamment été publiés dans les revues des éditions Le Dernier Cri et deux livres sont sortis chez United Dead Artists en 2011.
Il est exposé dans le monde entier et a reçu des récompenses pour son travail, notamment trois Emmy awards pour les décors de l'émission Pee-Wee's Playhouse, le Chrysler Design Award en 2000[3]. Avec Will Eisner, Jack Kirby, Harvey Kurtzman, Robert Crumb et Chris Ware, il était représenté dans l'exposition itinérante Masters of American Comics (« les maîtres de la bande dessinée américaine ») qui a été présentée à Los Angeles, Milwaukee et New York entre 2005 et 2007. En France, le Magasin-Centre National D'art Contemporain de Grenoble a présenté une petite exposition Gary Panter du au (Commissaire : Bruno Richard). Panter a aussi produit des « light-shows psychédéliques » pour le Hirschhorn Museum de Washington et les New York’s Anthology Film Archives.
↑Voir Éric Loret, Gary Panter, griffe punk, Libération, 07/05/2011 et LibéLabo vidéo : « Je vais commencer avec du rose, puis du rouge. Et on verra ce qui arrivera » ; « On y était : Le wall painting improvisé de Gary Panter », Les Inrocks en ligne, 28/04/2011, avec vidéo ; Expo : Gary Panter, un américain à Paris, Interview vidéo, Vogue.fr
Annexes
Bibliographie
Gary Panter: The Burning Monster, Grenoble, Magasin-Centre National D'art Contemporain, -, 2000.
(en) Dan Nadel, Gary Panter et Helene Silverman, Gary Panter, New York : PictureBox, 2008.