Gare de Miécaze
La gare de Miécaze est une ancienne gare ferroviaire française, des lignes de Souillac à Viescamp-sous-Jallès et de Bourges à Miécaze. Elle est située au lieu-dit La Gare, près du hameau de Miécaze, sur le territoire de la commune de Saint-Étienne-Cantalès, dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes Elle est mise en service en 1891 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO). Elle est fermée en 1994 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). Situation ferroviaireÉtablie à 534 mètres d'altitude, l'ancienne gare de bifurcation de Miécaze est située au point kilométrique (PK) 693,391 de la ligne de Souillac à Viescamp-sous-Jallès (en service), entre les gares ouvertes de Laroquebrou et de Viescamp-sous-Jallès, elle était également le terminus de la ligne de Bourges à Miécaze (dont la moitié sud est aujourd'hui fermée). HistoireEn 1881, la « halte de Miécaze » est projetée au point de rencontre entre la ligne venant de Mauriac et la ligne d'Aurillac à Saint-Denis-lès-Martel[1]. En 1884, la « halte de Miécaze » est l'un des arrêts de la ligne, en construction, d'Aurillac à Saint-Denis-lès-Martel. « Il est prévu qu'elle soit desservie par le chemin vicinal ordinaire no 1 de Saint-Étienne-Cantalès, chemin qui part de la route nationale no 120, près Avise-Toi, et aboutit au chemin de grande communication no 8, près de Labro ; ce chemin est dévié au Rocaniou et aboutit à la halte en se raccordant avec l'avenue à construire par le service du chemin de fer »[2]. La gare de Miécaze est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne entre Aurillac et Saint-Denis-près-Martel[3]. Elle devient une gare de bifurcation le avec l'ouverture de la ligne de Mauriac à Miécaze[4]. Miécaze dispose d'un bâtiment voyageurs rectangulaire avec un étage. Au rez-de-chaussée on trouve, une salle d'attente, un bureau des billets, une consigne, une chambre et une cuisine. Il y a également un petit bâtiment qui abrite la lampisterie et des toilettes, un abri est situé sur le quai opposé. Gare de bifurcation pour des lignes à voie unique, c'est également une gare de croisement avec deux voies et deux quais[5]. En 1908, la recette des départs de « Miécaze » est de 4 725 francs[6], impôts compris, et en 1912 elle est de 4 661 francs[7]. En la gare dispose encore de deux voies et deux quais[8]. Elle est sans doute fermée en 1994, par la SNCF, lors de la fermeture de la ligne de Bourges à Miécaze. Service des voyageursGare fermée. Patrimoine ferroviaireL'ancien bâtiment voyageurs est devenue une propriété privée[9]. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
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