Gare de Gournay - Ferrières
La gare de Gournay - Ferrières est une gare ferroviaire française, située sur le territoire de la commune de Ferrières-en-Bray, à proximité de la commune de Gournay-en-Bray, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), fermée depuis . Situation ferroviaireAncienne gare de bifurcation, elle est située au point kilométrique (PK) 93,519[1] de la ligne de Saint-Denis à Dieppe, entre les gares fermées de Neufmarché et de Gancourt-Saint-Étienne. Elle se trouvait également au PK 29,013 de l'ancienne ligne de Goincourt à Gournay - Ferrières. Son altitude est de 97 m. HistoireLa gare, qui ne disposait déjà plus de personnel, était, au début des années 2000, un point d'arrêt non géré (PANG) dont le bâtiment était désaffecté. Elle était alors desservie par les trains ou des autocars TER Haute-Normandie (ligne de Gisors-Embranchement à Serqueux) et par les autocars TER Haute-Normandie (ligne de Gisors-Embranchement à Dieppe). La voie ferrée, en très mauvais état, a été fermée au trafic commercial le entre Gisors-Embranchement et Serqueux, les trains ne pouvant plus circuler à une vitesse supérieure à 40 km/h. À la suite de plusieurs débats entre les instances de Haute-Normandie et la SNCF, la démolition de la gare est envisagée ou son rachat par la commune de Ferrières-en-Bray pour en faire soit un musée concernant les chemins de fer, soit un ou plusieurs magasins. Toutefois, le gouvernement a inscrit dans son plan de relance de l'économie de février 2009 trois millions d'euros au titre du financement des travaux de modernisation du tronçon ferroviaire de Gisors à Serqueux[2], pour un projet évalué à 60 millions d'euros[3]. Outre l'amélioration du service voyageurs, la réalisation des travaux représente un enjeu fort pour la desserte ferroviaire du port du Havre, en offrant un tracé alternatif vers Paris qui ne passerait ni par Rouen, ni par Mantes (en empruntant le barreau Motteville – Montérolier - Buchy récemment remis en service). L'arrivée en région parisienne se ferait alors par Pontoise, Conflans et Argenteuil et permettrait l'accès, par la ligne de Grande Ceinture, aux plates-formes logistiques du Bourget (au Nord) et de Villeneuve-Valenton (au Sud)[4]. Toutefois, à l'été 2010, les travaux n'étaient encore lancés[5],[6]. Début 2011, Inexia remporte le marché de modernisation de la ligne. La régénération de la voie permettra de relever la vitesse à 120 km/h[7]. Le démarrage des travaux, dorénavant estimés à 105 millions d'euros[8] est prévu pour le début d'août 2012[9]. Le puis en , le trafic TER a repris entre Gisors et Serqueux, mais est à nouveau supprimé en (la desserte ferroviaire étant remplacée par des autocars, en raison d'une fréquentation insuffisante)[10]. La communauté de communes du canton de Gournay-en-Bray a approuvé en 2014 la démolition du bâtiment voyageurs de la gare, construit en 1870 mais en très mauvais état et dont la démolition était évaluée à 1 367 000 euros HT. À la place, seront réalisés des parkings, afin de renforcer le rôle de pôle multimodal de la gare[11]. Galerie de photographies
FréquentationSelon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[12].
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
|